Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison Blanche, a souligné que la discussion concernant Rafah est « urgente », et qu’ils envisagent des négociations avec Tel-Aviv à Washington.
Elle a déclaré mercredi 27 mars, lors d’entretiens avec des journalistes, que « le bureau du Premier ministre israélien a accepté de reprogrammer la session dédiée à Rafah ».
Le porte-parole de la Maison Blanche a qualifié les discussions sur Rafah de « urgentes et sérieuses », soulignant que « nous travaillons actuellement à trouver une date appropriée qui serait bénéfique pour les deux parties ».
Parallèlement, les médias internationaux ont fait état du prochain voyage de deux hauts responsables israéliens à Washington la semaine prochaine pour des discussions sur Rafah.
Cela survient alors que Netanyahu a annulé lundi le voyage de deux responsables à Washington pour protester contre l’échec du Conseil de sécurité de l’ONU à adopter une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages du Hamas.
Le communiqué du bureau du Premier ministre israélien mentionne que « l’Amérique s’est retirée de ses positions fermes et la délégation israélienne n’ira pas à Washington. Cette décision américaine sape les efforts en faveur de la liberté des prisonniers, car elle transmet au Hamas le message que les pressions internationales permettront de parvenir à un cessez-le-feu sans libérer les prisonniers.
Alors que les États-Unis se sont abstenus lors du vote sur la résolution de cessez-le-feu le 25 mars, Israël a annoncé des opérations militaires sur Rafah malgré les appels mondiaux en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, depuis le début des attaques israéliennes à Gaza, le nombre de victimes a atteint 32 490.
