les origines de plus des deux tiers des ingrédients restent inconnues, selon l’UFC-Que Choisir

Selon une étude de l’UFC-Que Choisir publiée jeudi, 69 % des origines des ingrédients des plats préparés sont inconnues. Certains n’ont aucune origine mentionnée, d’autres une origine générique avec des mentions vagues.

Publié le 28/03/2024 06h00

Temps de lecture : 2 minutes

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Repas préparés dans un supermarché, le 7 décembre 2020. (LUC NOBOUT/MAXPPP)

L’origine de 69 % des ingrédients des plats préparés est inconnue. C’est ce qui ressort d’une étude de l’UFC-Que Choisir publiée jeudi 28 mars, alors qu’Olivia Grégoire, la ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, doit annoncer d’ici mai “Origine-info”, un visuel présentant de manière synthétique les différentes origines des ingrédients composant un aliment. Dans le détail, 47% des ingrédients de ces produits transformés n’ont aucune origine mentionnée, et 22% une origine purement générique avec des mentions vagues comme « Origine UE » Ou « hors UE ».

Selon cette étude, c’est pour les céréales et les légumes que le manque d’information est le plus marqué. 84% des ingrédients de ces produits n’ont aucune origine spécifique mentionnée. Viennent ensuite la volaille (64 %), le porc (38 %) et le bœuf (32 %). Parmi les 14 marques analysées par l’UFC-Que Choisir, des différences de transparence sont observées pour des produits de mêmes gammes et de compositions comparables. Ainsi, Marie donne l’origine précise de plus de huit ingrédients sur dix pour ses plats préparés, tandis que Fleury Michon ne le fait que pour moins d’un ingrédient sur cinq. Autre exemple, Bonduelle communique l’origine précise pour plus d’un légume sur deux, alors que Cassegrain ne le fait que pour moins d’un légume sur dix.

Pour l’association, « L’opacité n’est pas due, comme le prétendent certains fabricants, à une inévitable variabilité des origines des ingrédients mais plutôt à des politiques d’approvisionnement propres à chaque marque ».Le futur affichage “Origine-info”recherché par Olivia Grégoire, “n’aura aucun effet si cela reste volontaire”, affirme l’UFC-Que Choisir. L’association demande au ministre de rendre cet affichage obligatoire, « comme le permet le règlement européen en matière d’étiquetage des denrées alimentaires », et de l’inclure sur le devant des emballages alimentaires, afin de permettre aux consommateurs “comparer les produits et les acheter en toute connaissance de cause.

Pour cette étude, l’UFC-Que Choisir a relevé et analysé les informations figurant sur les emballages d’un échantillon de 243 aliments transformés de grandes marques, couramment retrouvés dans les rayons (conserves, plats préparés, salades sandwiches, jambon, charcuterie, etc. ) représentant au total 484 principaux ingrédients carnés (bœuf, porc, volaille) et végétaux (céréales et légumes).

 
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