Cette Biterroise a déposé la marque ASBH auprès de l’Inpi en novembre dernier, profitant d’une vacance au titre de propriété. Elle communique désormais via son avocat, assure qu’elle ne rendra pas la marque. Et se dit motivée par l’intérêt général, en tant que lanceuse d’alerte. Mais qui est-elle ? Que sait-on d’elle ?
Constance Calandri fait l’actualité depuis plusieurs semaines puisque cette Biterroise a déposé la marque ASBH (verbale et figurée) auprès de l’Inpi, profitant d’une vacance au titre de propriété. Aujourd’hui, à travers son avocat, elle se positionne en défenseure de l’intérêt général. Voici ce que l’on sait de son parcours pour tenter de mieux comprendre sa démarche…
Constance Calandri avait des ambitions politiques et non du passé. Comme elle était candidate malheureuse du FN le 5e Circonscription de l’Hérault aux élections législatives de 2012. Elle a ainsi perdu avec 27,78% des voix face à Kléber Mesquida (72,22%). Elle a également été secrétaire générale de la FN Jeunes de l’Hérault.
Une condamnation en 2013
La Biterroise était employée d’accueil à la mairie de Béziers, qu’elle a décidé de poursuivre aux prud’hommes à la fin de son contrat. Le journal satirique La pieuvre de midi puis lui a accordé une interview d’une double page.
Constance Calandri est également l’ex-belle-fille de Gérard Tugas, co-président de l’association ASBH. Et vu l’affaire actuelle, il paraît difficile de ne pas l’évoquer. Finalement, en 2013, elle est condamnée à 10 mois de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de Narbonne. Elle était accusée d’avoir harcelé son ex-petit-ami. Sa mère a été condamnée à six mois de prison pour les mêmes raisons.
