Espagne fait-elle vraiment partie des favorites pour l’Euro ? Les avis divergent radicalement, certains estimant qu’il faut systématiquement conserver cette Rouge à l’œil dans les grandes compétitions, quand d’autres le voient encore en pleine reconstruction après l’épopée dorée du début des années 2010.
Force est de constater que cette réunion du mois de mars n’a apporté aucune information supplémentaire sur cette équipe espagnole, branchée au courant alternatif depuis des mois. Mal réorganisée, l’équipe de Luis de la Fuente a débuté son diptyque de matches amicaux en s’inclinant face à la Colombie (0-1). Une rencontre, au cours de laquelle les Espagnols ont beaucoup tenté… sans succès (13 tirs, 3 cadrés, 0 but).
En parlant de succès, ils l’ont retrouvé quatre jours plus tard lors du choc contre le Brésil. Face à un Sélection en mission et toujours avides de gros tirs, les Espagnols ont inscrit trois buts, grâce à Rodri (deux fois) et Daniel Olmo (quel but !).
En attaque, tout allait bien. Sauf que derrière, ça craquait, et pas qu’un petit peu. Endrick Et Rodrygo, buteurs, ont apprécié les espaces offerts. Au final, c’est Pereira qui crucifie définitivement l’Espagne en égalisant sur penalty dans les arrêts de jeu. 3-3 score final au terme d’un match qui n’était pas du tout amical.
Un peu comme l’Angleterre, l’Espagne impressionne donc par sa force offensive. Mais un peu à l’image des Three Lions, la défense n’est pas des plus rassurante. En témoignent ces deux matches sans victoires et ces 4 buts encaissés.
