La Convention IRSA est la Entente d’indemnisation directe des assurés et recours entre compagnies d’assurance automobile.
Signée par la plupart des compagnies d’assurance en France, elle est destinée à faciliter l’indemnisation des dommages matériels en cas d’accident de la route.
Il ne s’agit que d’un accord entre assureurs pour faciliter et accélérer le traitement des sinistres en réduisant les coûts de gestion.
Cet accord n’a aucune valeur juridique devant les tribunaux qui s’appuient sur le droit commun.
Uniquement les véhicules en mouvement
La responsabilité est entière (100 %) pour le conducteur qui fait marche arrière ou fait demi-tour. Une règle logique puisqu’il appartient au conducteur effectuant la manœuvre de vérifier qu’il peut l’effectuer sans danger et en prévenant les autres conducteurs du véhicule.
Cette affaire ne concerne que deux véhicules en mouvement. En cas de collision entre deux véhicules en mouvement dont l’un fait marche arrière ou fait demi-tour, le cas 51 du barème de responsabilité de la convention IRSA s’applique pour déterminer les recours entre assureurs.
Utiliser des diagrammes simples
En utilisant des schémas simples reprenant les principaux cas d’accidents de la route, ce barème permet aux compagnies d’assurance de déterminer, de manière conventionnelle et uniquement dans le cadre du recours, la part de responsabilité de chaque conducteur de véhicule impliqué. dans l’accident.
La responsabilité est déterminée selon les règles de droit commun sur la base du constat amiable et de tous les documents fournis permettant de comprendre les circonstances du sinistre.
Pas la même règle si l’un des véhicules est à l’arrêt
Si le véhicule souhaitant faire demi-tour est à l’arrêt, son feu clignotant, attendant que l’autre voie se libère, et qu’un véhicule arrive et provoque la collision, les responsabilités pourront éventuellement être partagées (50% – 50%).
Cette situation est en fait similaire au cas 43 de la convention IRSA avec un véhicule à l’arrêt.