Un Français sur deux a déjà réduit les portions et le nombre de repas face à l’inflation et à la démarque inconnue

Un Français sur deux a déjà réduit les portions et le nombre de repas face à l’inflation et à la démarque inconnue
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Le ralentissement de la hausse de l’inflation n’empêche pas les Français les plus pauvres de se restreindre. Selon une enquête Ifop pour la Tablée des chefs dévoilée par Le Parisien et consacrée à la précarité alimentaire, réalisée du 30 janvier au 2 février auprès d’un échantillon de 900 personnes, un Français sur deux a réduit les portions et le nombre de repas, afin de limiter les achats alimentaires.

Mais ce n’est pas tout : selon l’étude, nombre de Français parmi les plus précaires ont revu leur manière de consommer depuis le début de l’inflation il y a deux ans. 76 % des personnes interrogées indiquent manger moins ou plus de viande, 71 % de poisson et 53 % de fruits et légumes..

La contraction de l’inflation est également pointée du doigt

Interrogés par Le Parisien, de nombreux consommateurs impactés par l’inflation ont également constaté que les industriels ont tendance à se lancer dans la Shrinkflation, c’est-à-dire en réduisant les quantités pour préserver leurs marges.



Une mère de famille déplore auprès du Parisien le manque de transparence de ces fabricants : « Je comprends qu’ils ont des dépenses, mais quand j’achète du Liège pour mes filles, j’aimerais qu’on me dise clairement si le poids a été modifié. Là-bas, les fabricants communiquent simplement qu’ils ne modifient pas les prix dans l’intérêt du consommateur. Ils ne parlent pas de leur stratégie de réduction des quantités. C’est un mensonge déguisé ! »

Selon l’enquête Ifop, 82 % des personnes interrogées ont pris la décision de réduire la consommation des produits touchés par la démarque inconnue ou de les boycotter complètement.

Risques pour la santé des consommateurs

Se restreindre ou sauter des repas peut présenter des risques pour la santé du consommateur. S’adressant au Parisien, Vincent Brassart, le président de la Tablée des chefs indique que « Même si manger moins de viande ou de poisson n’est pas une mauvaise chose, limiter les fruits et légumes et supprimer les aliments permettant une alimentation équilibrée risque à terme d’avoir de graves conséquences sur la santé des Français. Obésité, hypertension, diabète.

Il ajoute que les pouvoirs publics “Il faut aborder ce sujet, car demain il n’y aura pas d’argent pour soigner tout le monde.”

 
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