06h28 : Les renseignements militaires ukrainiens affirment que le Kremlin et ses services spéciaux ont orchestré l’attaque pour rejeter la faute sur l’Ukraine et justifier une « escalade » de la guerre. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi son homologue russe de chercher à « rejeter la faute » sur l’Ukraine.
06h00 : Le point sur ce que l’on sait ce dimanche matin – Au moins 133 personnes ont été tuées dans une attaque armée menée vendredi 22 mars et suivie d’un immense incendie dans une salle de concert située dans la banlieue de Moscou. Le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque vendredi soir. Samedi, il a expliqué sur l’un de ses comptes Telegram que “l’attaque (a été) menée par quatre combattants de l’Etat islamique armés de mitrailleuses, d’un pistolet, de couteaux et de bombes incendiaires”. Le groupe jihdiste a affirmé que cela s’est produit « dans le contexte (…) de la guerre qui fait rage » entre le groupe et « les pays combattant l’islam ».
Le Kremlin a annoncé samedi l’arrestation de 11 personnes, dont les “quatre” assaillants, tandis qu’une enquête pour “acte terroriste” a été ouverte. Ils ont été arrêtés dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine et de la Biélorussie, a indiqué la commission d’enquête.
Le président russe Vladimir Poutine a assuré que “les quatre auteurs” de l’attaque avaient été arrêtés alors qu’ils “se dirigeaient vers l’Ukraine où, selon les données préliminaires (des enquêteurs), une ‘fenêtre’ avait été préparée pour leur permettre de franchir la frontière”.
Dans son discours, il n’a pas évoqué les affirmations du groupe État islamique. Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé que les suspects avaient des « contacts » en Ukraine et envisageaient de s’y réfugier. Selon les médias russes et le député Alexander Khinstein, certains des suspects seraient originaires du Tadjikistan.
L’Ukraine et une unité de combattants pro-ukrainiens à l’origine des récentes incursions armées frontalières sur le territoire russe ont nié toute responsabilité dans cette attaque.
