Le CNOSF a rendu son verdict. Ses règles concernant le statut des prétendants au porte-drapeau ont été dévoilées ce mercredi 13 mars et sont les suivantes : avoir déjà participé à la compétition, ne pas avoir été condamné pour dopage mais aussi ne pas avoir été porte-drapeau lors d’une précédente édition. Des conditions qui ont fait réagir bon nombre de sportifs et se voir exclus de la liste, comme la judoka Clarisse Agbégnénou.
” C’est le jeu “
De son côté, Florent Manaudou s’est exprimé ce dimanche sur la question. Le drapeau tricolore n’a jamais caché son souhait d’être le porte-drapeau de la délégation française le 26 août pour la cérémonie d’ouverture. « Évidemment j’en ai envie, j’étais déjà candidat en 2021, je le suis encore cette année. Nous sommes plusieurs en lice. Je suis dans les critères, c’est bien, répond-il en souriant. Je suis très content de ce choix du CNOSF. Pour moi, les valeurs de l’Olympisme et être porte-drapeau signifie avoir déjà participé aux Jeux olympiques et avoir obtenu de bons résultats aux Jeux. Il y a de la place pour tout le monde, je suis content que ce soit un olympien qui le fasse à Paris et j’espère que ce sera moi. Si les athlètes pensent que je serais un bon porte-drapeau et qu’ils m’apprécient, ce sera bien. S’ils pensent que ce sera un autre, ce sera un autre. C’est le jeu. “
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Le Français débutera sa saison olympique en grand bassin à Nice les 23 et 24 mars lors de l’open géant. Le champion olympique du 50 m nage libre à Londres en 2012 est rentré ce samedi en France d’un stage en Afrique du Sud pour poursuivre sa préparation avant le grand événement.