«Je suis rentré à la maison pour la tuer», après le meurtre d’un sexagénaire britannique, lors du procès

«Je suis rentré à la maison pour la tuer», après le meurtre d’un sexagénaire britannique, lors du procès
«Je suis rentré à la maison pour la tuer», après le meurtre d’un sexagénaire britannique, lors du procès

Le 15 septembre 2021, des menottes encerclent les poignets d’Hicham Bahloul. Cet homme de 42 ans, ayant passé plus de la moitié de sa vie en hôpital psychiatrique, est revenu vivre quelques mois chez ses parents. Et je viens d’avouer le meurtre…

Le 15 septembre 2021, des menottes encerclent les poignets d’Hicham Bahloul. Cet homme de 42 ans, ayant passé plus de la moitié de sa vie en hôpital psychiatrique, est revenu vivre quelques mois chez ses parents. Et vient d’avouer le meurtre de Susan Higginbotham, sa voisine de soixante ans, résidant sur la commune d’Esclottes.

Ce lundi 11 mars, l’accusé prendra place dans le box de la cour d’assises du Lot-et-Garonne pour répondre, pendant trois jours, de l’assassinat de ce ressortissant britannique, avec qui il échangeait, de temps à autre, les salutations polies habituelles. Quel a été l’élément déclencheur pour que cet individu, en proie à des troubles psychotiques, couplés à un problème schizophrénique, et physiquement affaibli depuis un grave accident de mobylette survenu alors qu’il avait 18 ans, s’en soit pris à cette femme, victime d’une tentative d’étranglement et d’une violence inouïe principalement viser son visage ?

Sa personnalité singulière, révélant une altération du discernement au moment des événements, devrait agiter les débats du tribunal, présidé par Marianne Douchez-Boucard.

Irascibilité

En garde à vue, Hicham Bahloul a justifié son geste par l’agacement de se voir demander plusieurs fois dans la même journée par son voisin de lui prêter du scotch. Si ce mobile peut paraître incohérent, l’irascibilité du meurtrier présumé s’est manifestée tout au long de l’enquête, ce dernier ayant proféré des menaces envers sa famille, après avoir coupé tout contact, affirmant même avoir commis ce crime pour s’en éloigner. . Les évaluations psychiatriques ont constaté l’absence de sentiment de culpabilité.

Assisté de M.e François Verdier, l’accusé de 44 ans affrontera la famille de Susan Higginbotham, représentée par Me Karim Chebbani, du barreau de Toulouse. Poursuivi pour meurtre, Hicham Bahloul risque la réclusion à perpétuité. Le verdict est attendu mercredi 13 mars.

 
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