LLa Fondation Lilian Thuram contre le racisme et pour l’égalité appelle tous les citoyens à se mobiliser pour empêcher la prise du pouvoir par des partis qui promeuvent l’exclusion, les inégalités et la violence. L’extrême droite nous invite à rompre les liens en stigmatisant les personnes de religion musulmane, les migrants, les personnes ayant une double nationalité, en les privant d’une chose essentielle que chacun de nous doit défendre : la liberté.
Imaginez qu’on vous interdise d’être vous-même ! Comment peut-on se regarder et accepter l’idée qu’un parti prône la violence contre d’autres personnes en raison de leur religion, de leur couleur de peau, de leur sexualité ou de leur origine supposée ! Nous le savons tous : le fonds de commerce du Rassemblement national a toujours été l’antisémitisme, même s’il prétend l’avoir dépassé.
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Aujourd’hui, la haine la plus acceptée est celle envers les musulmans. Mais la haine engendre la haine et inévitablement chacun de nous finira par en souffrir. L’histoire nous a montré que la haine touche d’abord les plus pauvres et se propage progressivement à l’ensemble de la société. La seule et unique manière de se protéger est de recréer du lien et de construire de véritables politiques de solidarité.
L’extrême droite n’est pas du côté des pauvres mais du côté des nantis
Historiquement, l’idéologie raciste est un leurre pour envoyer les plus pauvres contre les plus pauvres. Rappelons-le : au début de l’esclavage, les esclaves étaient à la fois blancs et noirs et ils se rebellaient contre le système économique qui les maltraitait. Pour briser ces révoltes, les maîtres accordèrent des avantages aux esclaves blancs en disant que seuls les esclaves noirs seraient esclaves à vie.
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Au même moment en France, les Blancs pauvres étaient exploités et maltraités. Aujourd’hui, en 2024, le Rassemblement national réactive cette catégorie blanche en affirmant que les Blancs doivent passer en premier. Ce qui explique pourquoi on retrouve parmi les électeurs du Rassemblement National des gens autrefois stigmatisés, des Italiens, des Portugais, des Espagnols, des Polonais… et qui sont aujourd’hui devenus « blancs ».
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Quand comprendrons-nous que le véritable problème est la répartition équitable des richesses ? Quand comprendrons-nous que l’extrême droite n’est pas du côté des pauvres mais du côté des riches ? Quand ce piège cessera-t-il de fonctionner ? Le racisme est un pare-feu pour empêcher la réflexion de ceux qui devraient se révolter pour plus d’égalité, pour plus de justice et plus de justice sociale.
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