Pierre Niney se dit transformé par son rôle de comte de Monte Cristo

Pierre Niney se dit transformé par son rôle de comte de Monte Cristo
Pierre Niney se dit transformé par son rôle de comte de Monte Cristo

UUn rôle peut changer un acteur et c’est le cas de Pierre Niney, qui incarne Edmond Dantès dans le nouveau film de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, Le Comte de Monte-Cristo. L’acteur vit ainsi son immersion dans le personnage créé par Alexandre Dumas en 1844 et adapté une nouvelle fois au cinéma.

La newsletter culture

Tous les mercredis à 16h

Recevez l’actualité culturelle de la semaine à ne pas manquer ainsi que des Enquêtes, décryptages, portraits, tendances…

Merci !
Votre inscription a été prise en compte avec l’adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisation et notre politique de confidentialité.

“C’est une chance pour moi!” Je ne sais pas si j’en aurai deux dans ma vie”, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Anne-Claire Coudray au JT de 20 heures de TF1 ce dimanche.

LIRE AUSSI Pierre Niney et Natasha Andrews s’aiment aussi sur le tapis rouge à Cannes « Dans ma vie personnelle d’acteur et même dans ma vie intime, il y a eu un avant et un après de ce tournage. C’est une folle aventure”, avoue l’acteur de Boîte noire.

Une sacrée préparation

Pierre Niney semble en effet dépassé par la profondeur du rôle du célèbre évadé du Château d’If et sa terrible vengeance et l’impact sur son jeu d’acteur. Si c’était un « marathon », comme le souligne le journaliste, avec une « discipline de fer » quotidienne, avec des amaigrissements forcés (Edmond Dantès, rappelons-le, fut incarcéré à tort dans la prison du Château d’If, d’où il réussit à s’évader). après quatorze ans), ce traitement drastique ne semble pas être une contrainte violente pour l’artiste. Au contraire, explique-t-il, « cela permet d’incarner des personnages aussi riches et complexes qu’Edmond Dantès ».

« Jouer le personnage » a donc demandé des heures de préparation à l’acteur principal, notamment de maquillage (plus de cent cinquante heures, dit-on). L’acteur de 35 ans devait accompagner son personnage dans son vieillissement à l’écran et ses nombreux déguisements. Une transformation physique telle que les parents de Pierre Niney ne l’ont pas reconnue lorsqu’ils l’ont vue à l’écran !

“Avoir plein de visages pour raconter cette histoire, c’est passionnant”, s’enthousiasme l’acteur, évoquant les tournages où il avait parfois “30 ans de plus le matin et 20 ans de plus l’après-midi”. Après l’interprétation à l’écran du célèbre comte, incarné par plus de 50 avatars en France et à l’étranger, parmi lesquels on retient les performances de Gérard Depardieu (en 1998), Jacques Weber (en 1979), Richard Chamberlain (en 1975), Louis Jourdan (en 1961) ou encore Jean Marais (en 1954), il a fallu trouver, explique le nouvel Edmond Dantès, une identité, « un tout nouveau visage » à ce personnage, que les scénaristes et l’acteur voulaient « charismatique et à la fois mystérieux ».

LIRE AUSSI Pierre Niney renonce au film de Johnny Depp et s’expliqueOutre les contraintes du maquillage, Pierre Niney a également dû se préparer avant le tournage à maîtriser l’art du combat à l’escrime et de l’équitation, puisque celui qui vit avec des ânes nains a appris à monter à cheval pour le rôle. Cependant, l’acteur et co-scénariste de Fiasco s’en rend compte sans difficulté : interpréter ce type de personnage lui apporte beaucoup. «Je trouve très thérapeutique d’être quelqu’un d’autre. » Et, pour un « acteur », ce rôle « est une partition incroyable », qui offre « l’opportunité de jouer l’innocence, la folie, la souffrance mentale, la souffrance physique, la justice ». Et, ajoute l’acteur, “la folie, la folie de la vengeance, à quel point elle nous empoisonne et à quel point elle nous dévore”.

Le meilleur et le pire de l’homme

“Se donner corps et âme pour des rôles comme ça, je trouve que c’est le minimum de politesse, déjà pour les spectateurs, car c’est une œuvre incroyable”, et “qui n’est pas qu’un film de manteau et d’épée”, insiste-t-il. l’acteur, qui met également en valeur la profondeur du personnage et du roman d’Alexandre Dumas. “Il explore ce qu’il y a de meilleur chez l’homme et ce qu’il y a de pire chez l’homme, ce qu’il y a de plus sombre”, ajoute-t-il.

Pour ce projet d’une ampleur rare en France, le producteur Dimitri Rassam n’a pas lésiné sur le budget, estimé à 43 millions d’euros. Le producteur, qui croit aux grands textes du patrimoine littéraire français et à Dumas en particulier, a déjà produit Les Trois Mousquetaires : d’Artagnan et Les Trois Mousquetaires : Milady (2023).

Tourné dans des lieux naturels du Languedoc, de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Malte, mais aussi dans les Studios Lites près de Bruxelles (qui ont abrité le tournage de Titanesque), le film a reçu une standing ovation à Cannes lors de sa projection le 22 mai. Ce long métrage a pour objectif d’attirer un jeune public (déjà réuni par Pierre Niney) et de faire vivre un cinéma populaire de qualité. Puisse-t-il réussir ! Réponse le 28 juin dans les cinémas français.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le derby du Schleswig-Holstein
NEXT « On a été surclassés » confie Yannick Bru, manager de l’UBB – .