Le chef de l’Office de l’état civil des Montagnes neuchâteloises fait l’objet d’une procédure administrative. Une enquête déclenchée, selon nos informations, par les doléances de deux des trois salariés de ce service de la Ville du Locle officiant pour toutes les communes du haut du canton. Ces salariés étaient en arrêt maladie avant de démissionner. Ces deux départs seront effectifs d’ici fin février.
Nos sources ne précisent pas les raisons qui ont poussé ces subordonnés à partir. De son côté, la cheffe de service a porté plainte au pénal contre l’un de ses futurs ex-employés. Elle lui reproche d’avoir tenu des propos diffamatoires lors de la procédure administrative, ainsi que d’avoir accédé illégalement à son ordinateur pour prendre connaissance du contenu de l’examen d’officier de l’état civil. Mais le ministère public ne s’est pas saisi du dossier, faute de preuves ou d’éléments concluants et rappelant que la procédure administrative doit encore rendre ses conclusions.
La Ville du Locle ne commente pas
Cette enquête visant le chef de service aurait été confiée à un agent privé. La Ville du Locle confirme son existence, mais se cache derrière la loi pour ne faire aucun commentaire. La Commune Mère a publié début novembre une offre d’emploi pour embaucher un greffier à temps plein et le processus de recrutement « suit son cours », affirme Anthony von Allmen, le conseiller municipal chargé des Ressources humaines.
Le Locle connaît des turbulences dans plusieurs de ses services. Notamment au sein du Cercle Scolaire et de la Sécurité Publique, où des analyses du climat de travail ont été réalisées, l’une concernant le Cercle Scolaire, l’autre la Sécurité Publique dont les conclusions n’ont pas été rendues publiques. /vco