Vous avez jusqu’au 19 janvier pour courir voir ces deux expositions à ne pas manquer au Jeu de Paume

Vous avez jusqu’au 19 janvier pour courir voir ces deux expositions à ne pas manquer au Jeu de Paume
Vous avez jusqu’au 19 janvier pour courir voir ces deux expositions à ne pas manquer au Jeu de Paume

Tailles Peloche en vue ! Jusqu’au 19 janvier, le Jeu de Paume, récemment rouvert après les Jeux Olympiques et pour ses 20 ans, accueille deux fabuleuses expositions. D’une part, Liens familiauxune rétrospective maousse dédié à l’emblématique photographe américaine Tina Barney, qui couvre plus de 40 ans de création. De l’autre, un brillant travelling sur la carrière de Chantal Akerman, figure engagée du cinéma belge, avec de nouvelles installations, films et archives. Deux gifles artistiques à ne manquer sous aucun prétexte.

Commission familiale avec serpent (gros plan), 2007, © Tina Barney, avec la permission de Kasmin, New York

Pour démarrer sa nouvelle saison, le Jeu de Paume célèbre Tina Barney, la star incontestée de la photographie aux Etats-Unis qui, bizarrement, n’avait jamais eu le droit à une grande rétrospective en Europe. La faute à un style peut-être trop clinquant pour les Parisiens, plus habitués à l’austérité du noir et blanc cher à Magnum. Là où les Européens préfèrent la pureté, le New Yorker privilégie le bling-bling façon feuilleton, capturant la bourgeoisie américaine comme dans un épisode de Les feux de l’amour. En 55 photos, Tina Barney dépeint l’intimité des WASP qu’elle connaît si bien pour avoir elle-même grandi dans cet environnement privilégié.

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Image tirée du film Dis-moi, 1980 © INA © Adagp, Paris, 2024

Chantal Akerman a eu l’une des trajectoires les plus curieuses et engagées du cinéma belge (et bien au-delà). Pour rendre hommage au cinéaste décédé en 2015, le Jeu de paume trois institutions du Plat Pays, propose un brillant travelling – une de ses spécialités – sur ses 60 ans de carrière avec des installations, des films mais aussi de nouvelles archives. Un travail qui était une série ininterrompue d’expérimentations formelles et de questions sur l’identité, le féminisme et les relations familiales. Son film le plus célèbre, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Brussels (1975), qui raconte l’histoire de l’aliénation féminine, a été élu « plus grand film de tous les temps » par Vue et son, l’équivalent de Carnets de cinéma en Angleterre.

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Ou ? Jeu de Paume, 1 Pl. de la Concorde, 75008 Paris
Quand ? Jusqu’au 19 janvier 2025

 
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