ATP Pékin – Finale – Jannik Sinner – Carlos Alcaraz, un 10e acte non négligeable

Désolé, Carlos. Il n’a pas été accordé. Lorsqu’on lui a demandé, après sa victoire contre Daniil Medvedev lors de la première demi-finale, qu’il souhaitait rencontrer mercredi pour jouer le titre, l’Espagnol n’a pas montré sa ironie. “Mais évidemment (sourire). Je ne vais pas mentir. Jannik est actuellement le meilleur joueur du monde, a lancé l’Espagnol. Je veux dire, Bu joue du bon tennis cette semaine, il a battu de grands joueurs. Mais si je pouvais choisir, ou dire qui est pour moi le meilleur adversaire si je veux gagner la finale, je devrais répondre à Bu

Mais l’invité surprise chinois de la semaine, s’il n’a pas démérité, a logiquement été battu par le numéro un mondial (6-3, 7-6) en seconde période. Le public pékinois rêvait certes de voir son nouveau petit protégé en finale, mais avec un duel royal entre Sinner et Alcaraz, il n’a pas le droit de se plaindre d’un tel lot de consolation. C’est ce que le monde du tennis peut offrir de mieux de nos jours.

Alcaraz toujours trop fort pour Medvedev

Deux par deux

Sinner-Alcaraz, ou le classique du mini-tennis. Mini, car l’échantillon est encore limité, mais les deux jeunes champions n’ont encore que respectivement 23 et 21 ans. En peu de temps, ils se sont déjà proposés neuf duels. Pas mal pour un début de rivalité. Ils ont un acte fondateur commun, ce quart de finale d’anthologie à l’US Open il y a deux ans, quelques jours avant le premier titre du Grand Chelem de Carlos Alcaraz.

Tout n’était pas toujours à la hauteur de ce véritable chef d’œuvre qualitatif et émotionnel (6-3, 6-7, 6-7, 7-5, 6-3 après 5h15 d’un combat phénoménal), cela aurait été impossible, comme leur deux confrontations en 2024, que ce soit la demi-finale d’Indian Wells ou celle de Roland-Garros. Curieusement, leurs cinq derniers matches, en 2023 et 2024, s’étaient tous déroulés à ce stade de la compétition. Ce ne sera que leur deuxième finale commune après celle d’Umag, à l’été 2022. Mais Pékin est un tournoi d’un autre calibre et, en vingt-six mois, c’est peu dire qu’ils ont tous deux changé de dimension.

Y a-t-il un ascendant pris quelque part par l’un des deux jeunes cracks ? Pas vraiment. Depuis le succès inaugural de « Carlitos » en octobre 2021 à Bercy, sur le « petit » court numéro un (inimaginable aujourd’hui et assez fou avec le recul…) leurs duels fonctionnent à deux :

. Deux victoires pour Sinner (Wimbledon 2022 et Umag 2022)
. Deux victoires pour Alcaraz (US Open 2022 et Indian Wells 2023)
. Deux victoires pour Sinner (Miami 2023 et Pékin 2023)
. Deux victoires pour Alcaraz (Indian Wells 2024 et Roland-Garros 2024)

Sinner-Alcaraz, un duo de pointe fait pour durer ?

Nous nous connaissons si bien maintenant.

Si l’on suit cette logique, Jannik Sinner devrait donc reprendre les commandes mercredi à Pékin. C’est là, il y a un an, que l’Italien avait remporté sa dernière victoire contre Alcaraz et, sans semer le désordre, il ne fait aucun doute qu’un troisième affrontement consécutif contre son rival en cette année de prise de pouvoir sur le circuit aurait pour lui un petit arrière-goût d’amertume. Comme un caillou dans sa nouvelle chaussure en satin. Mais après tout, le pire n’est pas toujours certain…

Chaque match pèse de manière différente sur le rapport de force qui les unit et les relie. Mais plus tôt Sinner arrêtera la séquence actuelle de son grand adversaire actuel, mieux il se portera. “Ce sera difficile, on se connaît si bien maintenant…admet le Transalpin. Un match n’est jamais comme le précédent et la situation est différente de nos deux dernières rencontres. Alors on verra. J’espère juste que ce sera un très bon match de notre part.

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Alcaraz ou Sinner : qui est le patron ?

Ce qui est sûr, c’est qu’ils arrivent tous les deux parfaitement lancés. Jannik Sinner, en particulier. 15 victoires d’affilée pour le numéro un mondial avec ses titres à Cincinnati, à l’US Open et sa finale ici. C’est beaucoup moins impressionnant et clinquant pour Alcaraz mais après deux succès en Coupe Davis puis deux autres en Laver Cup, il enchaîne officiellement huit succès d’affilée.

L’un des deux verra son élan coupé. L’un des deux devra affirmer son autorité. Dans leur rivalité commune pour Alcaraz, ou concernant sa place au pouvoir pour Sinner. Ce n’est pas pour autant que la première place est en jeu. Mais ces deux-là sont si proches, à l’image des quatre tournois du Grand Chelem qu’ils ont partagés cette année, que le rapport de force a quelque chose de très subtil. Ce dixième match est donc tout sauf anodin. Surtout en finale.

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