Une banderole prônant le viol déployée lors d’une soirée d’étudiants en médecine à Tours

Une banderole prônant le viol déployée lors d’une soirée d’étudiants en médecine à Tours
Une banderole prônant le viol déployée lors d’une soirée d’étudiants en médecine à Tours

Alors que le procès pour viol de Mazan contribue à lever le voile sur l’abominable banalité des viols et agressions sexuelles sous asservissement chimique, une banderole nauséabonde prônant ces crimes attire l’université de Tours (Indre-et-Loire) au centre d’une polémique. Comme indiqué France Blue Touraine la pancarte en question a été arborée sur les quais de la Loire par des étudiants en médecine, lors d’une soirée d’intégration qui s’est déroulée mi-septembre 2024. On y voit une femme nue et visiblement inconsciente, dans un énorme verre à cocktail, et sous lequel est écrit une mention explicite du GHB, une substance plus communément appelée « drogue du violeur ».

Publiées sur les réseaux sociaux, plusieurs photographies de la soirée d’intégration ont fait réagir la direction de l’université. Dans un communiqué, elle assure « condamner avec la plus grande fermeté la banderole déployée par les étudiants en médecine » et je veux « prendre les mesures nécessaires pour punir les responsables ». Par ailleurs, elle a également adressé un rapport au procureur de la République, conformément à l’article 40 du Code de procédure pénale.

“Le silence est complice” dénonce un collectif d’associations

Comme souligné La Nouvelle République un collectif d’associations étudiantes, politiques et féministes a également publié un communiqué pour dénoncer ce comportement, « symptomatique de la culture de l’hypersexualisation et du viol ». « Par ces temps-là, il est d’autant plus honteux de s’afficher fièrement avec une banderole prônant et appelant au viol par soumission chimique. Nous voudrions aussi condamner toutes les personnes présentes qui n’ont rien dit, n’ont rien dénoncé : le silence est complice”écrivent les signataires.

Ce n’est pas la première fois que l’Université de Tours se retrouve au centre d’une polémique de ce type. En mars dernier, un étudiant en médecine a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement deux anciens camarades de classe.

#Senegal

 
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