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comment Tinne Debruijne est devenue une rock star de la céramique

comment Tinne Debruijne est devenue une rock star de la céramique
comment Tinne Debruijne est devenue une rock star de la céramique

La Belge, ancienne Montmorélienne d’adoption devenue Nonacaise et dont l’atelier est niché au Logis de Beaulieu de Poullignac, raconte comment sa vie d’artiste a changé ces derniers mois.

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« Ce prix a marqué un intérêt immédiat du monde de l’art pour mes œuvres », se souvient le céramiste. Une agente artistique, Ombeline d’Arche, m’a contacté et je travaille désormais avec elle. J’étais présente à une exposition à Sare (64) avec 24 céramistes, intitulée Zeramika 2024, et invitée à une exposition privée, dans l’appartement d’un collectionneur à Paris, où étaient vendues toutes mes pièces avec cette technique de porcelaine papier. »

Aujourd’hui, elle doit produire à nouveau, car la demande existe, mais elle ne semble pas affligée de contrainte ni de la peur de ne pas réussir comme le sont parfois les écrivains après un Renaudot ou un Goncourt. Elle a trouvé une « légitimité » dans cette récompense. Depuis plusieurs années, je me sens reconnu. Mais avec ce prix, j’ai beaucoup d’artistes connus qui me suivent sur les réseaux, ou dans les galeries d’art. » Et avoue avoir « une vie plus confortable. Quand on fait de l’art, il faut trouver des ressources, comme des ateliers. Je propose des masterclasses, des personnes viennent de Finlande, de Suède, des Etats-Unis, de Norvège ou de Corée du Sud pour y assister (1). Mais depuis le prix, il est vrai que les exigences sont plus grandes. »

Entre 2 000 et 6 000 euros par œuvre

Sa communication se fait principalement sur Instagram, « le réseau qui correspond le mieux à mon domaine. Et en deux semaines, généralement, tout est réservé. » Une réussite qu’elle attribue non seulement à l’effet « Blanc de Chine », mais aussi à sa technique. « Oui, la porcelaine papier suscite beaucoup d’intérêt car elle n’est pas encore très répandue et il n’y a pas d’ateliers partout, contrairement au tournage. Et mon style, notamment sculptural, décoratif, plaît aussi. »

Au point que sa note a augmenté de 30%. Pour une « Debruijne », désormais, il faut compter entre 2 000 et 6 000 euros. « Parce que aussi, il me faut entre quatre et six semaines pour créer une pièce. Le temps est rare », explique-t-elle. Et souvent, elle imagine dans quel environnement ses œuvres atterrissent. « J’aime demander une photo aux acheteurs, pour voir que mes bébés ont une place importante dans leur maison », confie-t-elle.

Sélectionnée à la biennale de Jingdezhen, en Chine, en 2024, distinguée par une mention honorable à la triennale Mino’24 au Japon, Tinne Debruijne ne rêve pas d’une vie ailleurs que dans ce Sud Charente, qu’elle fait rayonner. Au contraire, cette campagne est un atout selon elle. « Lorsque des gens de Miami ou de Seattle viennent assister à mes masterclasses, ils sont subjugués par la beauté et l’authenticité des lieux. Le Logis de Beaulieu aussi a cette super ambiance. Et nous ne manquons jamais de leur faire découvrir Aubeterre. »

« Lorsque des gens de Miami ou de Seattle viennent assister à mes masterclasses, ils sont subjugués par la beauté et l’authenticité des lieux. »

Aubeterre, où elle devrait être l’invitée d’honneur de la future édition de la Fête des Potiers, les 20 et 21 septembre 2025.

(1) Coût de cinq jours de masterclass, hors transport, 1650 euros. Tinne Debruijne lance également des modules en ligne.

 
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