Comment l’association IA Pau veut vulgariser et « démystifier » l’intelligence artificielle, sans en être gaga

Comment l’association IA Pau veut vulgariser et « démystifier » l’intelligence artificielle, sans en être gaga
Comment l’association IA Pau veut vulgariser et « démystifier » l’intelligence artificielle, sans en être gaga

Un ingénieur informaticien dont la société BS Digital, hébergée à Hélioparc, a développé un logiciel (AMIcompta) intégrant une vingtaine de modèles d’IA pour en faire « un assistant intelligent » auquel le comptable-client peut poser des questions par chat.

Telles sont quelques-unes des présentations auxquelles ont assisté les centaines de participants – étudiants, chercheurs et professionnels – au 6e Festival IA Pau, sur le thème « IA et société », qui s’est tenu vendredi 6 décembre au Palais Beaumont à l’initiative de l’association IA Pau.

Opportunités et menaces

Outre les interventions de plusieurs acteurs locaux, une table ronde (« IA et travail : opportunités et changements ») était au programme, ainsi qu’une conférence du chercheur au CNRS Malik Gallab, « L’IA entre opportunités et menaces ». La matinée a été consacrée à des ateliers aux titres ambigus : « Boostez votre business avec l’IA », « Que faire face à l’impact environnemental de l’IA ? », « Évaluez la maturité numérique de votre entreprise ».

Bref, un vaste brainstorming sur l’intelligence artificielle, alors que son développement tous azimuts pose des questions éthiques vertigineuses.

« Nous sommes immergés dans cet écosystème mais nous ne sommes pas pro-IA. Nous travaillons sur l’IA frugale, sur les questions éthiques et d’impact environnemental »

“Nous sommes convaincus de l’intérêt de ce domaine, mais notre démarche vise à informer le public en toute transparence sur son potentiel et ses risques sociaux, éthiques, économiques et environnementaux”, explique l’association, qui ne veut pas être “un” une autre association professionnelle destinée à promouvoir l’IA.

« Nous sommes immergés dans cet écosystème mais nous ne sommes pas pro-IA. Nous travaillons sur l’IA frugale, sur les questions éthiques et d’impact sur l’environnement », explique Garance Dupouy, seule salariée de l’IA Pau qui compte une quinzaine de membres, de nombreux partenaires financiers et institutionnels (Teréga, TotalEnergies, Région, Université, etc.) et est étroitement liée au parc technologique Hélioparc.

Le festival est l’événement phare de l’association créée en 2018 et dirigée par Nicolas Girardin, consultant en propriété intellectuelle passionné par le sujet. Il est venu à la tribune pour expliquer sa volonté de « vulgariser l’IA » et de connecter tous les acteurs de la recherche et de l’économie susceptibles de travailler sur le sujet.

Des « data challenges » (aussi appelés hackathons) sont régulièrement organisés, où de jeunes informaticiens ou autres chercheurs travaillent en équipe. Des étudiants ont raconté comment 400 d’entre eux venus de tout le Sud-Ouest, répartis en 27 équipes, avaient participé à une semaine de « workshop » (ateliers communs) à Bordeaux pour entreprises et organisations, comme un trio qui a permis de concevoir un outil, sorte d’organigramme interactif, pour l’association Les Humains par nature.

 
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