Cette source chaude au fond de l’océan Arctique crache d’énormes quantités de méthane ! – .

Cette source chaude au fond de l’océan Arctique crache d’énormes quantités de méthane ! – .
Cette source chaude au fond de l’océan Arctique crache d’énormes quantités de méthane ! – .

Des températures proches de 0°C, une obscurité perpétuelle et très peu nutrimentsnutrimentsLes plaines abyssales, situées à plus de quatre kilomètres sous la surface des océans, sont des milieux particulièrement hostiles. Pourtant, des oasis de vie y existent. Elles se situent au niveau de grandes étendues d’eau. cheminéescheminées des minéraux par lesquels s’échappent des fluides chauds pouvant atteindre plus de 300°C. Ce sont des sources hydrothermales.

D’étranges oasis de vie au milieu des océans

On les trouve généralement le long des dorsales océaniques, ces grandes chaînes de volcans sous-marins qui parcourent le milieu de tous les océans du monde et au niveau desquelles se forme la croûte océanique. Découvertes à la fin des années 1970, les sources hydrothermales sont aujourd’hui considérées comme des sites majeurs, étudiés autant pour écosystèmesécosystèmes extrémophiles qu’ils hébergent uniquement pour leur rôle dans la chimiechimie océans. L’eau de mer, qui s’infiltre dans la croûte au niveau des dorsales, s’échauffe en profondeur du fait de la proximité de la source magmatique qui donne naissance à la nouvelle croûte océanique.

Au contact des roches, il se charge également de minérauxminéraux et en gazgaz dissous. Remontant à la surface par les nombreuses fractures qui affectent la croûte, ce fluide sera recraché au fond de l’océan par des évents. Là, certains éléments vont précipiter, conduisant à la constructionconstruction de grandes cheminées sur lesquelles vont se développer de nombreuses communautés d’organismes chimiosynthétiques.

Il est désormais connu que cette activité hydrothermale est étroitement associée à l’activité tectono-magmatique des dorsales océaniques. De nombreux champs hydrothermaux ont ainsi été découverts au fil des années, sur toutes les dorsales du monde.

Enfin presque. Car jusqu’à présent, aucune activité de ce genre n’avait été détectée sur la dorsale de Knipovitch. Elle se situe entre le Svalbard et le Groenland, en bordure de l’océan. ArctiqueArctiqueElle marque la frontière entre les plaques nord-américaine et européenne, et participe à l’ouverture de la mer du Groenland.

Fluides riches en méthane

Dans cette région située à proximité du pôle, l’océan s’ouvre très lentement. Une nouvelle croûte n’est produite qu’à un rythme inférieur à 2 cm/an. La crête est ainsi peu magmatique, très segmentée, l’axe difficile à identifier et souvent recouvert de sédimentssédiment. Il est difficile, dans ce contexte, de trouver des sources hydrothermales. Les données acquises en 2021 ont cependant permis d’identifier pour la première fois des sources hydrothermales actives sur la dorsale de Knipovitch. Ces résultats ont été présentés dans la revue Rapports scientifiques.

Baptisé Jøtul, ce nouveau champ hydrothermal mesure 3 020 mètres de profondeur et crache des fluides allant jusqu’à 316°C. L’analyse de la composition de ces fluides s’est avérée riche en sulfures de fer et de cuivre mais aussi en méthane. Ce gaz serait le produit de l’interaction entre magmamagma émis au niveau de la dorsale et des épais sédiments recouvrant le fond océanique dans cette zone.

Cette découverte devrait donc permettre de mieux comprendre l’impact des cheminées hydrothermales, notamment celles situées sur des dorsales ultra- lentes, sur la composition chimique des océans, mais aussi de laatmosphèreatmosphère. Une nouvelle expédition devait donc débuter cet été pour étudier plus en détail ce champ hydrothermal.

 
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