Grâce à Tekken, ce jeune Brestois s’est fait un nom dans l’eSport

Grâce à Tekken, ce jeune Brestois s’est fait un nom dans l’eSport
Grâce à Tekken, ce jeune Brestois s’est fait un nom dans l’eSport

Par

Julien Saliou

Publié le

16 juin 2024 à 18h20

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Il arrive à notre rendez-vous avec son maillot bleu et orange. Son association, Crazy Esport, est mise en avant sur la tenue, tout comme le logo de la région Bretagne, l’un des sponsors de l’équipe. Son nom de joueur, Hexmark, est imprimé au dos.

A la ville, Jean Burlot, professionnel de l’hôtellerie à Brest d’où il est originaire, a tout d’un homme calme. Calme et réfléchi. Dans le monde de l’eSport, mieux vaut ne pas l’affronter Tekkenun jeu vidéo de combat en 3D.

Le jeune homme de 28 ans n’a désormais aucun problème à accéder aux plus grands tournois français. Ses titres de transport et son hébergement sur place sont pris en charge par l’équipe qu’il a rejoint en février 2022.

Soutenu financièrement par la communauté

Lorsqu’il était encore étudiant, il n’avait pas les moyens de payer pour se rendre à des salons d’eSports et affronter différents joueurs dans une arène, devant un public. Il jouait à domicile, comme la grande majorité des joueurs.

Il m’est arrivé de jouer des tournois locaux avec l’association brestoise Guard Impact. Sinon, j’ai diffusé mon gameplay pour mes amis sur Twitch. Je me suis fait remarquer par des joueurs de haut niveau, ils m’ont encouragé à participer à des tournois. Je n’avais pas d’argent, alors la communauté s’est mobilisée pour que je participe à un tournoi en région parisienne, en décembre 2021. J’ai terminé 3ème. Je me suis fait un nom.

Jean Burlot, alias Hexmark

D’autant plus que peu de temps après, il terminait encore le 3e monte sur le podium lors d’un grand tournoi à Lyon. Encore une fois, la communauté l’a aidé financièrement.

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C’est ainsi que l’association bretonne Crazy Esport l’a contacté pour rejoindre l’équipe en tant que joueur spécialisé dans le jeu Tekken. Et pourquoi pas Street Fighter ou Smash Bros, autres jeux de combat ? « J’ai commencé Tekken quand j’avais 5 ans. J’aime ce jeu, j’ai joué à tous les épisodes. »

Miguel, son personnage « un peu fou »

L’un des personnages l’a particulièrement séduit, Miguel Caballero Rojo. « Ils ont tous leur style de combat, leurs qualités. Je suis offensant, c’est un combattant de rue. Et il est un peu fou. »

jeans j’ai dû apprendre à comprendre son caractère, ses spécificités. Pour en tirer le meilleur parti et battre vos adversaires avec. Problème, la version 8 du jeu est sortie en début d’année. Sans Miguel. Pour le moment. Le Brestois a succédé à Paul Phoenix.

Au fil du temps, Jean Burlot est devenu une référence pour les autres joueurs. Une source d’inspiration dont il est fier. «J’essaie d’être un pont entre le monde amateur et professionnel. Je donne des conseils aux autres. Mais il n’y a pas de secret, il faut travailler. »

Un mode de vie sain, une des clés du succès

Quand il était étudiant, Jean pouvait jouer jusqu’à dix heures par jour. Il s’entraîne moins aujourd’hui. Il a amélioré son style de vie pour performer lors des tournois. « Le cerveau fatigue, la concentration consomme de l’énergie. Je mange sainement, je fais attention à mon sommeil. » Pour viser les sommets ? « J’ai des tournois de prévus à Lyon et à Paris cet été, je me concentre sur la France, on verra l’Europe après. L’apprentissage s’acquiert par l’expérience, je vois ce jeu comme un marathon. J’ai un travail, je n’ai pas l’ambition de vivre de l’eSport. »

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