Microsoft a annoncé la fonctionnalité de rappel en même temps que les PC Copilot+ infusés d’IA fin mai.
Présenté comme un produit phare, il permet de « mémoriser » – sous forme de timeline de vignettes et de captures d’écran – ce que l’utilisateur a vu et fait sur le PC (documents, images, vidéos et sites internet), pour retrouver plus facilement son contenu. .
Lors de sa présentation, Microsoft a expliqué : « Les PC Copilot+ organiseront les informations en fonction de l’expérience et des associations propres à chacun de nous, à la manière d’une mémoire photographique. Le rappel vous rappelle les éléments que vous aviez oubliés » et utilise « l’index sémantique » propre à chaque utilisateur. La fonctionnalité peut être suspendue, configurée ou désactivée pour certaines applications ou certains sites.
Potentiellement attractive, la fonctionnalité Recall a été accueillie particulièrement froidement par les premiers experts en sécurité informatique qui ont pu se pencher sur elle.
L’une des principales préoccupations était que, dans l’état actuel des choses, Recall pourrait représenter une formidable opportunité pour les voleurs d’informations, des logiciels malveillants voleurs de mots de passe qui font des ravages depuis de nombreux mois.
Microsoft affirme avoir « écouté ses clients ». En réponse aux critiques, l’éditeur a annoncé trois dispositions. Tout d’abord, la sauvegarde des captures d’écran par Recall sera facultative et inactive par défaut : l’utilisateur devra l’activer volontairement.
Cette activation nécessitera que Windows Hello soit activé. Ce n’est pas fortuit : Hello permettra d’assurer la présence physique de l’utilisateur devant le poste de travail pour consulter la chronologie d’activité et lancer une recherche dans les données de Recall.
Enfin, toutes les données associées à cette fonctionnalité seront cryptées : elles seront décryptées à la volée lors de l’appel de Recall, après authentification de l’utilisateur.
