une médaille d’argent pour son étude des paléoclimats

une médaille d’argent pour son étude des paléoclimats
une médaille d’argent pour son étude des paléoclimats

J’ai grandi à la campagne et j’ai toujours aimé être dehors et observer la nature.décrit Amaelle Landais-Israël. La recherche m’a permis de continuer à assouvir ma curiosité. » Une curiosité qui l’a conduite en Antarctique. Directrice de recherche CNRS au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE, CNRS/Univ. Versailles Saint-Quentin/CEA), Amaelle Landais-Israël est en effet une spécialiste internationale de l’étude et de la datation des carottes glaciaires.

Je reconstruis la dynamique des changements climatiques passés en relation avec les concentrations de gaz à effet de serre et le forçage orbital, dus aux variations de L’orbite de la Terre et l’inclinaison de son axeprécise le chercheur.Le paléoclimat met en lumière les mécanismes de ce qui s’est déjà produit, ce qui nous aide à mieux prédire les événements futurs. Les grands modèles, comme ceux utilisés par le GIEC, ont besoin de données paléoclimatiques pour affiner leurs prévisions.. »

Amaelle Landais-Israël travaille à la fois sur le site de Dumont-Durville, près de la côte, et à Concordia, à mille kilomètres à l’intérieur des terres. Cette deuxième station est située au Dôme C, une zone où la calotte glaciaire dépasse les trois mille mètres d’épaisseur. Amaelle Landais-Israël étudie par exemple une carotte de glace de 3 200 mètres, permettant de remonter 800 000 ans en arrière, et participe à un projet pour en reconstruire une qui couvrira le dernier million et demi d’années de notre climat.

Dater les carottes de glace, reconstituer l’évolution des températures et de la concentration en CO2Du transport de l’eau dans l’atmosphère ou de l’activité globale de la photosynthèse, Amaelle Landais-Israël s’intéresse aux proportions de certaines molécules et à leur composition isotopique à l’intérieur des bulles d’air emprisonnées dans la glace.

Enfin, Amaelle Landais-Israël est très impliquée dans le développement et l’étalonnage de nouveaux instruments, plus rapides et plus précis, permettant la mesure en continu des isotopes de l’oxygène dans l’air et des isotopes de l’eau dans l’atmosphère. à faible humidité. Ces développements ont permis des mesures inédites à partir desquelles le scientifique étudie également l’impact du métamorphisme de la neige de surface sur le signal isotopique nécessaire de l’eau.

 
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