Mackenzie Mathis, le « chuchoteur de souris » neuroscientifique de l’EPFL, couronné de plusieurs prix

Publié le 6 novembre 2024 à 15h08 / Modifié le 6 novembre 2024 à 15h08

Mackenzie Mathis, neuroscientifique à l’EPFL, vient de recevoir plusieurs prix, dont le prestigieux Latsis.
Initialement attirée par la médecine, elle a orienté ses recherches sur la manière dont nos mouvements sont initiés dans le cerveau.
Elle a notamment développé avec son mari un programme basé sur l’intelligence artificielle qui permet de capter le comportement des animaux en laboratoire.

Comment bougeons-nous notre corps ? Que se passe-t-il dans les réseaux neuronaux de notre cerveau lorsque nous décidons d’aller d’un point A à un point B ? Ces questions, bien plus complexes qu’il n’y paraît, se posait déjà Mackenzie Mathis, professeur de neurosciences intégratives à l’EPFL, dans sa jeunesse, adolescente en Californie, entourée de ses animaux de compagnie, chevaux et chiens, dont elle observe attentivement les comportements.

La jeune fille de l’époque, athlète équestre, n’aspirait pas à faire de la recherche fondamentale mais était plutôt attirée par la médecine, et elle ne se doutait pas que, quelques années plus tard, elle deviendrait une brillante scientifique. Elle vient d’être récompensée par plusieurs prix, dont le Latsis qui lui sera remis le 7 novembre à Berne, pour ses recherches sur les circuits neuronaux impliqués dans le mouvement. Mais aussi le Robert Bing, qu’elle partage avec son mari Alexander Mathis, également chercheur en neurosciences, pour le développement d’outils mêlant sciences du comportement et machine learning.