Courses poursuites à pied ou en voiture, kilomètres carrés de ville à sillonner, arrestations musclées, action, adrénaline, le tout à la portée du Joy-Con. Protéger et servir, c’est un rêve, n’est-ce pas ? Découvrez tout cela et plus (ou moins) dans Police Simulator: Patrol Officers.
Tous les flics sont beaux
Dans ce jeu, tout commence par le choix du policier avec lequel vous incarnerez. Homme ou femme, puis couleur de peau : blanche, noire, asiatique ou latino et c’est parti. Nous voici assis devant un bureau dans un commissariat de police en train de choisir notre première patrouille. En tant que rookie, ce sera une patrouille à pied. Il paraît que les gens se garent très mal dans les rues de cette jolie ville de Brighton, sur la côte est des Etats-Unis. C’est parti pour une petite balade à pied qui durera de 15 à 90 minutes, selon notre envie, mais en tout cas, c’est long.
Une patrouille à pied signifie se promener et regarder chaque parcomètre pour chaque voiture et voir si le temps de stationnement est déjà écoulé. Mais ce n’est pas seulement cela, c’est aussi vérifier que personne ne stationne dans les zones réservées aux bus ou aux taxis, c’est aussi faire attention à ce que les véhicules n’empiètent pas sur le trottoir ou au contraire qu’ils ne soient pas garés au milieu de la chaussée. Il vérifie également la plaque d’immatriculation. Pour être honnête, ces premières patrouilles sont assez difficiles, mais c’est ce qu’il faut pour être un bon flic.
Chacune de nos actions réussies nous rapporte des points, et ces points sont convertis en étoiles au fil du temps. Chaque étoile gagnée permet de débloquer différentes choses comme une nouvelle zone de la ville ou de nouveaux outils de travail comme un pistolet radar par exemple. Une fois ce pistolet radar débloqué, vous devrez traquer les conducteurs fous.
La ville de Brighton est divisée en trois grands quartiers eux-mêmes divisés en plusieurs districts donc le temps nécessaire pour tout débloquer est important. Attention, lorsque vous patrouillez dans un quartier, vous ne pouvez pas le quitter pour poursuivre un voleur sous peine de non-lieu. Il arrive assez souvent que le jeu se fige et nous ramène au début de notre journée car on a franchi une limite interdite sans y prêter attention. C’est assez frustrant de devoir recommencer une journée alors qu’on a gagné beaucoup de points.
GTA deux doigts pour y croire
Quoi qu’il en soit, après quelques patrouilles, un peu plus d’une heure de jeu, vous débloquez les véhicules et vous pourrez parcourir les rues de la ville au volant d’une véritable voiture de police américaine dotée de gyrophares et de sirènes. Mais cela ne rend pas la ville plus active. Nous croisons quelques voitures de temps en temps, nous apercevons des piétons marchant comme des zombies et attendant au passage piéton. Il arrive qu’un joggeur franchisse les limites et doive être condamné à une amende ou qu’un individu jette des ordures sur le trottoir, mais dans l’ensemble, la vie à Brighton est assez sombre.
Police Simulator : Patrol Officers est, comme son nom l’indique, un jeu de simulation donc il est globalement assez lent et les mécaniques de jeu sont nombreuses. Les développeurs ont mis en place un système de roues à choix multiples proposant des actions à réaliser, comme prendre le pistolet, le pistolet paralysant, le pistolet radar, la caméra, la torche. Le système est assez simple à utiliser et on s’y habitue rapidement. La roue de choix fonctionne pour tout. Lorsque vous arrivez sur les lieux d’un accident, il y a un constat à dresser il faut donc prendre des photos, interroger des témoins, vérifier l’alcoolémie des conducteurs, toutes ces actions rapportent des points. Au bout d’un moment, on sait comment faire ces actions et dans quel ordre, et on prend plaisir à suivre la procédure et à voir nos points augmenter.
Sachant que le jeu est sorti deux ans après les autres consoles, on aurait pu s’attendre à un peu de peaufinage, mais ce n’est pas le cas. L’affichage au loin est moche, le jeu présente des bugs, notamment lorsqu’on sort ou entre dans un commissariat. Les mouvements des piétons sont saccadés, il n’y a pas de musique dans le jeu, seulement les bruits de la ville avec le bruit de la circulation et le bruit des sirènes au loin de temps en temps. Tout cela ne gâche pas trop l’expérience du joueur, mais un peu plus d’attention n’aurait pas fait de mal.
Police Simulator : Patrol Officers : Nintendo Switch Edition est disponible sur l’eShop pour une trentaine d’euros.
Conclusion
LE PLUS
- Le plaisir de patrouiller
- Un côté simulation avancée
- Une très bonne durée de vie
LE MOINS
- Pas de très bons graphismes
- Missions répétitives
Détails des notes
- Graphique
0 - Bande sonore
0 - Durée de vie
0 - Maniabilité
0 - Amusant
0