Avec 40 institutions collaboratrices de classe mondiale provenant de 15 pays, l’ACME rassemble les communautés d’astroparticules et d’astronomie dans un effort commun pour jeter les bases d’une collaboration renforcée à long terme entre ces infrastructures de recherche, quel que soit leur emplacement, et améliorer les opportunités d’accès à travers l’Europe et au-delà.
Les objectifs de l’ACME sont de mettre en œuvre les recommandations des feuilles de route du consortium Appec (AstroParticle Physics European Consortium) et du réseau Astronet (Un réseau de planification et de conseil pour l’astronomie européenne) et d’agir en tant que pionnier pour étendre et améliorer l’accès aux services et aux données de infrastructures de recherche respectives, pour évaluer de nouveaux modèles pour une meilleure coordination et une prestation de services à grande échelle, pour fournir un accès transnational et virtuel harmonisé, pour développer des centres d’expertise, pour améliorer la gestion des produits de données scientifiques, pour améliorer les systèmes interopérables pour l’identification rapide des événements astrophysiques transitoires ainsi que la diffusion d’alertes pour optimiser leur suivi, améliorer les observations, assurer la formation d’une nouvelle génération de scientifiques et d’ingénieurs, ouvrir les jeux de données d’astrophysique et d’astrophysique des particules à d’autres disciplines et accroître l’intérêt pour les sciences participatives .
Le coordinateur du projet ACME, le Pr Antoine Kouchner (Laboratoire APC-CNRS/Université Paris Cité), et le co-coordinateur Paolo D’Avanzo (INAF), représentent chaque communauté pour assurer l’équilibre et favoriser la collaboration entre les deux domaines scientifiques.
« Avec ACME, les communautés d’astrophysique et d’astroparticules se rapprochent encore davantage. Le pont entre les communautés a déjà été renforcé lors de la phase de préparation à la soumission des projets. Cela augure d’un réel rapprochement et d’un dialogue productif pour faire avancer la science», se réjouit Antoine Kouchner, vice-président Relations internationales à l’Université Paris Cité et directeur adjoint du laboratoire APC.
Les laboratoires APC (coordinateur), CPPM, IJClab, IPHC, L2IT et LLR de l’IN2P3, le laboratoire LUTH, l’IRAP et l’ORN de l’INSU ainsi que le LSBB participent à ce projet.
