Attendue au second semestre 2024, la prochaine version majeure de Windows 11 durcit les prérequis techniques nécessaires à son installation.
Cette mise à jour baptisée 24H2 (que nous avons longtemps retenue pour Windows 12) devrait apporter de nombreuses nouveautés, dont la plupart s’appuient sur Copilot, la nouvelle IA à tout faire de Microsoft. Cependant, ce n’est pas parce que votre ordinateur exécute Windows 11 aujourd’hui qu’il pourra être mis à jour vers la prochaine version. On fait le point.
De vieux ordinateurs abandonnés
Si la version finale de Windows 11 24H2 n’est pas attendue avant plusieurs mois, les participants au programme Windows Insider peuvent déjà en bénéficier. Et certains ont été surpris de constater qu’ils ne pouvaient tout simplement pas l’installer, même si leur machine exécutait correctement Windows 11.
La raison ? Une instruction spéciale que les processeurs plus anciens ne sont pas capables d’interpréter correctement. Bob Pony, l’un des participants à Windows Insider, a fait l’amère découverte, qu’il a partagée sur X en images.
Dans la question ? L’instruction POPCNT, qui permet “compter le nombre de bits comme 1 dans un nombre binaire”, nous rappelle Tom’s Guide. Mais ce n’est pas tout : avec la version 26080 de la bêta de Windows 11 24H2, les processeurs qui ne supportent pas l’instruction SSE4.2 sont tout simplement empêchés de démarrer.
Qu’est-ce que cela signifie pour mon ordinateur ?
Laissons de côté les détails trop techniques et venons aux faits. Avec Windows 11 24H2, Microsoft s’apprête donc à durcir ses attentes techniques pour les machines compatibles. Comme nous l’avons dit, si votre ordinateur exécute actuellement Windows 11, rien ne garantit que la prochaine mise à jour pourra effectivement être installée.
En revanche, il convient de noter que tous les processeurs présents sur le marché depuis plus de dix ans supportent à la fois les instructions POPCNT et SSE4.2. Autrement dit : seuls les ordinateurs datant d’avant 2010 sont réellement concernés. Et encore une fois, on ne parle ici que de l’impossibilité d’installer une mise à jour, pas d’une machine rendue inutilisable. Dans tous les cas, il est possible de vérifier que son processeur répond aux critères attendus avec un logiciel tel que CPU-Z.
Là où la pratique est surprenante, c’est que Microsoft n’a pas pour habitude de relever la barrière à l’entrée au sein d’une même génération de système d’exploitation. On aurait pu s’attendre à ce que les prérequis techniques de Windows 12 soient plus élevés que ceux de Windows 11. Mais pas vraiment qu’une mise à jour puisse laisser sur place des ordinateurs trop vieux.
