FlexAI, fondée par deux anciens salariés de Nvidia, lève 28,5 millions d’euros en amorçage

FlexAI, fondée par deux anciens salariés de Nvidia, lève 28,5 millions d’euros en amorçage
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L’un est à Boston, l’autre à Londres et pourtant ils ont choisi Paris comme base. Brijesh Tripathi et Dali Kilani, deux ingénieurs ayant travaillé pour les plus grandes entreprises technologiques, unissent leurs forces pour lancer FlexAI. Créée à l’automne 2023, FlexAI a déjà intégré de nombreux investisseurs : Frst Capital, Motier Ventures, Partech et Karim Beguir, CEO d’InstaDeep.

FlexAI annonce avoir bouclé une nouvelle levée de fonds de 28,5 millions d’euros menée par Alpha Intelligence Capital (AIC), Heartcore Capital, Elaia et Bpifrance. Cette levée de fonds permettra à Brijesh Tripathi et Dali Kilani, les fondateurs, de présenter un premier produit dans les prochains mois. Anciens voisins de bureau chez Nvidia, Brijesh Tripathi et Dali Kilani ambitionnent de répondre à un problème qu’ils ont eux-mêmes rencontré au cours de leur carrière.

FlexAI est né d’un constat simple : «Quand il y a beaucoup de demandes sur un sujet et peu d’offres, le réflexe n’est pas de construire plus mais de profiter de ce qui existe déjà, il faut gagner en efficacité», explique Dali Kilani, co-fondateur de FlexAI. Il se développe : “La complexité des ordinateurs nécessaires à la création de modèles d’IA augmente de façon phénoménale, le niveau de savoir-faire pour en tirer parti ne suit pas le rythme, et puis il n’y a pas assez de cartes graphiques, notamment Nvidia, pour tout. le monde. Les solutions les plus efficaces sont celles qui ont tout intégré, nous vous proposerons donc une solution complète et la plus efficace possible.» FlexAI cible principalement les entreprises d’intelligence artificielle qui développent leurs propres modèles et qui auront besoin de beaucoup de capacité de calcul.

« Indépendant du matériel »

FlexAI brise également une barrière technologique majeure : au cours des 10 dernières années, une majorité de chercheurs en IA ont construit leur expérience professionnelle avec Nvidia. De plus en plus de concurrents émergent avec d’autres solutions : AMD, Intel etc., mais «nous ne pouvons pas demander aux professionnels de l’IA d’apprendre de nouvelles solutions», analyse l’ingénieur. “Pour que ce choix existe dans la pratique, nous devons proposer une technologie qui fait abstraction des différences entre ces options.»

Pour Arnaud Barthlémy, fondateur d’Alpha Intelligence Capital, la promesse de FlexAI est double : «fournir aux développeurs une plate-forme qui leur permet de former des modèles d’IA de manière simple et de le faire d’une manière indépendante du matériel.» Les développeurs s’éloignent donc de leur dépendance vis-à-vis des fournisseurs de matériel.

Avec ce lifting, FlexAI veut aller encore plus loin. “L’objectif de notre pré-amorçage était de proposer l’IA à tous, facilement accessible grâce au cloud», développe Dali Kilani. Ce tour de table permettra à FlexAI de lancer son produit cloud sur le marché d’ici fin 2024. Le deuxième objectif de la startup est de concevoir et développer ses propres serveurs.pour apporter un niveau plus élevé d’efficacité et d’optimisation au marché.» FlexAI vise à être l’un des principaux fournisseurs d’infrastructures d’IA. Le CV des deux fondateurs, à savoir ingénieurs chez Nvidia, Tesla, Apple ou Intel, est sans doute leur meilleur atout. “Nous comprenons toute la chaîne : les modèles d’IA, les couches intermédiaires, le matériel !», ajoute Dali Kilani,

Paris, « le deuxième endroit le plus adapté au monde pour faire de l’intelligence artificielle »

Basée à Paris, FlexAI possède déjà des bureaux dans la Silicon Valley aux États-Unis et en Inde, à Bangalore. La startup a dès le départ une stratégie commerciale globale. Alors pourquoi ce choix de la capitale française ? “Nous avons choisi de commencer à Paris car il est désormais clair que c’est le deuxième endroit le plus adapté au monde pour faire de l’intelligence artificielle.», affirme Dali Kilani. Un constat partagé par Arnaud Barthélémy : «Paris réunit les conditions pour qu’un projet fonctionne : la présence d’ingénieurs qualité en IA à tous les niveaux. Le financement et les capitaux sont également assurés par Bpifrance et la présence de fonds étrangers et, troisième élément, il y a des réseaux d’anciens élèves, Dataïku, Aircall, etc., qui reviennent en France. Enfin, il y a le côté international.»

L’autre avantage de Paris est de ne pas être en concurrence avec les futurs géants américains de l’IA comme OpenAI, notamment dans la guerre des talents. “Nous parvenons à récupérer des talents compétitifs au niveau mondial et présents à Paris», dit Dali Kilani. “Avec notre projet si ambitieux, nous avons recruté des collaborateurs de Google, Deepmind…» Aujourd’hui, FlexAI compte déjà une quarantaine de salariés. Pour AIC, fonds dédié à l’intelligence artificielle, c’est un investissement »fondamental, ambitieux et à long terme.» Une entreprise à suivre !

 
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