Les excellents, les clandestins, les décrocheurs… voici les 6 profils HPI, selon deux chercheurs américains

Les excellents, les clandestins, les décrocheurs… voici les 6 profils HPI, selon deux chercheurs américains
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L’excellent, le créatif, le clandestin… si ces classifications peuvent aider à comprendre certaines facettes d’un individu HPI ou donner des clés de compréhension, elles ne doivent pas servir d’étiquette.

Huit intelligence, quelle sera la vôtre ?

Pour le Nouvel Obs notamment, Albert Jacquard, généticien et intellectuel français, a expliqué qu’il était stupide de vouloir mesurer l’intelligence. Si l’intelligence est liée par des synapses (connexions entre cellules nerveuses), la génétique serait «incapable de s’impliquer : comment les 100 000 informations de notre génome pourraient-elles contenir le « plan » de 10 000 millions de milliards de connexions ?»

« Intelligence » est un mot galvaudé, puisqu’il est utilisé au singulier. D’abord parce qu’il existe plusieurs types d’intelligence, et qu’une minorité d’entre elles sont valorisées par les programmes scolaires traditionnels.

Généralement, on en cite huit, dont l’intelligence mathématique et l’intelligence verbale-linguistique, mais aussi l’intelligence naturaliste, interpersonnelle, musicale, corporelle… bref, il n’y a pas qu’une seule manière d’être. intelligent”.

Qu’est-ce que le quotient intellectuel ?

Cependant, le taux de QI d’un individu sera, dans l’inconscient collectif, utilisé pour quantifier son niveau d’intelligence. En réalité, c’est «une mesure « quantitative » de l’intelligence abstraite d’un individu», selon Ariane Boudaillez, psychologue et spécialiste en neuropsychologie, qui précise également qu’aujourd’hui, «on parle plus de fonctionnement cognitif que de seuil d’intelligence».

Cette quantification est obtenue à l’aide d’un test psychométrique. Selon l’INSERM, ce test servirait également à identifier les individus, notamment les enfants à haut potentiel intellectuel (HPI), qui, selon la définition de l’OMS, correspondent à un QI d’au moins 130. (les ⅔ de la population ont un QI d’au moins 130). entre 85 et 115). “Cela représenterait un peu plus de 2% de la population, soit en France plus de 200 000 enfants.», précise le communiqué.

HPI, un diagnostic bienvenu, une certaine méconnaissance du sujet

Selon l’association AFEHP, une association qui «soutient le potentiel intellectuel élevé (HPI) de l’enfance à l’âge adulte« Grâce à l’information et à la sensibilisation notamment, on compte aujourd’hui 2,3 % de personnes HPI en France. Le spectre des HPI, comme celui des intelligences, est immense.

Pourtant, en 1988, Georges Betts et Maureen Neihart, deux chercheurs américains, ont tous deux identifié 6 profils HPI différents d’enfants et d’adolescents, postulat qu’ils ont affiné en 2010.

  • L’excellent, le bon élève, en avance sur son âge, celui qui sait lire avant le CP. Habituellement, il s’ennuie en classe, mais cela peut passer inaperçu car il peut ne pas le dire.
  • Le créatif, le disruptif, celui qui n’hésitera pas à dire qu’il s’ennuie en cours. Sûr de lui et à la recherche de stimuli, il peut potentiellement préférer une autre voie que celle proposée par le cursus scolaire.
  • Le clandestin, celui qui se cache, qui ne montre pas ses capacités, au point de provoquer frustration et sentiment d’incompréhension. Empathique, sensible, il possède une grande capacité d’adaptation.
  • Le décrocheur, l’explosif, habité par un sentiment de rejet. Il se dévalorise, a peu d’estime de soi.
  • Le dévalorisé, un profil qui a reçu un diagnostic d’HPI, et qui peut souffrir d’un trouble d’apprentissage tel qu’un trouble de l’attention. Concentré sur ses faiblesses, il peine à trouver son point fort.
  • L’autonome, celui qui, affranchi du regard des autres, accepte ses échecs et est globalement conscient de ses émotions et de ses capacités.

Selon Véronique Duhart, émothérapeute, cette classification est à prendre avec des pincettes car «quatre de ces profils (2 3,4 et 5) sont caractérisés par des comportements qui ne permettent pas, a priori, d’observer les capacités exceptionnelles d’un élève surdoué» et que l’attitude d’un étudiant durant sa scolarité dépendra grandement de son expérience au sein de son établissement.

Sources : Le Figaro

 
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