Les gloires d’une exoplanète – Pieuvre.ca

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Les scientifiques ne s’attendaient pas à observer un délicat ballet de lumière sur WASP-76b, planète dite infernale. Une démonstration de la puissance croissante des outils astronomiques.

L’environnement de WASP-76b est pour le moins peu hospitalier : cette planète est située très près de son étoile — 1/12 de la distance entre le Soleil et Mercure — et possède une face exposée en permanence à la chaleur. Avec pour résultat que la température y atteint 2400°C, décrit le ScientifiqueAméricain. L’autre côté est plongé dans une nuit perpétuelle. Sur cette planète, le fer existe donc sous forme de vapeur et lorsque celle-ci est transportée par les vents vers le côté obscur, elle se condense pour former une pluie de fer en fusion.

Pourtant, c’est sur cette planète infernale que les scientifiques ont observé un phénomène semblable à un arc-en-ciel : une gloire. C’est ce que l’on appelle un phénomène optique constitué d’anneaux concentriques, provoqué par le passage de la lumière dans l’espace très étroit qui sépare les particules en suspension : cela crée une diffraction.

Sauf que des conditions bien précises sont nécessaires pour être témoin de la gloire. L’atmosphère doit être composée de particules complètement sphériques et uniformes qui sont éclairées directement par la lumière de l’étoile. L’observateur doit également être exactement au bon endroit.

On peut admirer des gloires sur Terre et certaines ont également été aperçues dans l’atmosphère de Vénus. Mais c’est la première fois que des scientifiques parviennent à détecter ce phénomène optique sur une planète d’un autre système solaire – une exoplanète.

Cette observation a été rendue possible grâce au projet CHEOPS, une mission dirigée par l’Agence spatiale européenne. Cette découverte montre qu’il est désormais possible de détecter des phénomènes subtils à la surface de ces planètes lointaines. Les outils des astronomes seraient en théorie capables de reconnaître des perturbations lumineuses similaires qui seraient provoquées par la présence d’océans ou de grandes surfaces d’eau sur des exoplanètes, affirment les responsables du projet dans leur communiqué. Leur étude est parue dans la revue Astronomie et astrophysique.

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