« La particularité de présenter des compétitions en direct par rapport aux sports traditionnels, c’est l’aspect scénique et événementiel », souligne Laure Valée – .

L’actualité de l’esport et du jeu vidéo avec notre consultante, Laure Valée, pour une rencontre dédiée aux commentateurs de compétitions esportives.

Laure Valée, consultante esports franceinfo, présente depuis plusieurs années des compétitions esports. Et c’est notre sujet du jour.

franceinfo : Vous êtes présentatrice du concours Laure Valée, comment ça marche ?

Laure Valée : Et bien c’est assez proche de ce qu’on voit dans le sport traditionnel, mais avec quelques particularités. Bien évidemment, les commentateurs font vivre le match dans toute son intensité, et une fois le match terminé, on se rend au bureau d’analyse. Et c’est là que l’on revient sur les moments forts du jeu, où l’on analyse le jeu en profondeur pour les spectateurs, et contrairement au sport traditionnel, il n’est pas rare de voir des présentateurs ou présentatrices travailler sur plusieurs titres esports, et être flexibles dans leur spécialité.

Commenter de telles compétitions, est-ce que cela demande beaucoup de travail en amont ?

Il faut connaître les joueurs, les équipes mais aussi avoir une connaissance du jeu lui-même puisqu’un jeu esports évolue. Donc, il faut se tenir au courant de tous les changements qui seront souvent des changements de valeurs sur des choses bien précises en jeu. C’est un peu comme changer la taille d’un terrain de football d’un match à l’autre par exemple. Les joueurs doivent s’adapter et les commentateurs doivent s’adapter aussi. Et nous sommes là justement pour raconter les histoires de la compétition, le plus précisément possible.

Alors comment se préparer physiquement et mentalement avant de passer en live ?

La préparation juste avant une prestation live est propre à chacun, mais la particularité de l’esport par rapport aux sports traditionnels est l’aspect scénique et événementiel. Nous sommes présents dans les arènes, devant des milliers de personnes, et donc évidemment, c’est beaucoup de travail pour être dans le bon état d’esprit. Pour ma part, cela implique beaucoup de méditation et d’étirements. Ce sont évidemment des habitudes qui évoluent avec le temps et la pratique.