La vie sur une lune de Jupiter ? La NASA veut savoir

La vie sur une lune de Jupiter ? La NASA veut savoir
Descriptive text here

Le Falcon Heavy de Space X se dirige vers Europe, l’une des dizaines de lunes de Jupiter, qui est elle-même la plus grande planète du système solaire.

Pixabay

Des extraterrestres barbotent-ils secrètement sous la surface d’une lune glacée de Jupiter ? La NASA a dévoilé jeudi une sonde interplanétaire destinée à découvrir ce qui se passe.

La sonde Clipper, d’une valeur de 5 milliards de dollars, devrait décoller en octobre à bord de la plus grande planète du système solaire.

L’appareil voyagera pendant plus de cinq ans et passera notamment par Mars avant, si tout se passe comme prévu, d’entrer en orbite autour de Jupiter et d’Europe en 2031. « L’une des questions fondamentales que la NASA veut comprendre si nous sommes seuls dans le monde. cosmos », explique le scientifique de la mission Bob Pappalardo. Si des preuves de vie étaient découvertes, « ce serait un grand pas en avant dans la compréhension de l’étendue de la vie dans l’univers », ajoute-t-il.

La sonde Clipper, d’une valeur de 5 milliards de dollars, devrait être lancée en octobre à bord d’une fusée Space X Falcon Heavy.

AFP

Pas de microbes terrestres

L’appareil est actuellement conservé dans une salle stérile du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA en Californie, accessible uniquement au personnel couvert de la tête aux pieds. Toutes les précautions sont prises pour que la sonde n’apporte aucun microbe terrestre en Europe.

Une fois sa mission commencée, Clipper entamera une inspection détaillée de ce satellite de Jupiter, d’une taille comparable à la Lune, qui, selon les scientifiques, est recouvert d’eau gelée.

“Nous disposons d’instruments comme des caméras, des spectromètres, un magnétomètre et un radar qui peuvent pénétrer dans la glace, rebondir sur l’eau liquide et revenir à la surface pour nous indiquer l’épaisseur de la glace et où se trouve l’eau liquide”, poursuit Bob Pappalardo. .

À la recherche de conditions favorables

Les responsables de la mission n’espèrent pas trouver de petits hommes verts barboter : en effet, ils ne recherchent pas forcément des signes de vie, seulement des conditions qui lui sont favorables. Les scientifiques savent que même dans les climats extrêmes de la Terre, sous la calotte glaciaire, dans des environnements sans lumière, de petites formes de vie peuvent exister.

Mais l’étude d’Europe ne sera pas de tout repos : un puissant champ de rayonnement englobe le satellite naturel de Jupiter et pourrait endommager les instruments de Clipper, qui recevra l’équivalent de 100 000 radiographies pulmonaires à chaque boucle autour de son objectif.

En raison de la distance, les données de la sonde mettront 45 minutes pour arriver au poste de contrôle. Et malgré ses énormes panneaux solaires qui se déploieront une fois dans l’espace, il sera difficile de maintenir Clipper en service. « À proximité des terres, ils pourraient alimenter 20 maisons en continu. Et près de Jupiter, seulement quelques ampoules et petits appareils », en raison de la distance de la planète au Soleil, explique Jordan Evans.

Fin de vie sur une autre lune

La mission, dont la planification a débuté à la fin des années 1990, devrait se terminer vers 2034, lorsque Clipper aura atteint la fin de sa durée de vie utile. La dernière étape de la sonde sera de s’écraser sur une lune de Jupiter, explique Tim Larson, chef adjoint du projet.

“Lorsque nous aurons terminé la mission scientifique, la façon d’y mettre fin est de s’écraser sur l’un des autres corps (célestes) du système jovien dont dispose l’appareil”, conclut-il. Pour l’instant, la NASA envisage de lancer la sonde vers Ganymède, le plus gros satellite naturel de Jupiter.

(AFP)

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le mini vidéoprojecteur laser Full HD avec Google TV et Netflix
NEXT L’IA au cœur de la sécurité