Google prévoit de facturer le contenu premium alimenté par l’intelligence artificielle

Google prévoit de facturer le contenu premium alimenté par l’intelligence artificielle
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La société mère de Google, Alphabet, envisage de placer certains de ses produits phares derrière un paywall. Plus précisément, il pourrait facturer du contenu premium généré par l’intelligence artificielle sur son moteur de recherche. L’information, révélée par le Temps Financierest surprenant puisque ce serait une grande première pour Google.

Selon Temps Financier Reste que Google étudierait donc la possibilité d’ajouter certaines fonctions de recherche pilotées par l’IA à ses services d’abonnement premium, ces derniers offrant déjà l’accès à son assistant IA baptisé Gemini, une version Google du célèbre chatbot ChatGPT. Pour l’instant, aucune décision n’a été prise en interne mais le média affirme que les ingénieurs développent le savoir-faire nécessaire au déploiement du service.

Les Gémeaux doivent encore faire leurs preuves

L’annonce est également surprenante compte tenu des capacités actuelles de Gemini. L’outil a été épinglé en février. Ces derniers souffraient alors des contraintes excessives imposées par le système de génération d’images représentant des êtres humains. Les utilisateurs de Gemini ont alors signalé des dysfonctionnements. Évidemment, les systèmes mis en place par Google pour contrebalancer les biais de représentation (généralement en ne générant que des blancs) ont provoqué une correction excessive, donnant le résultat inverse.

Plusieurs internautes ont ainsi https://twitter.com/debarghya_das/status/1759786243519615169 qu’il était très difficile de faire en sorte que le modèle génère une image d’une personne blanche, même dans un contexte qui ne laissait aucune place à l’interprétation, comme celui d’un roi d’Angleterre au Moyen Âge. Jack Krawzyck, le créateur de Google Bard – désormais renommé Gemini – https://twitter.com/JackK/status/1760334258722250785 : “Nous sommes conscients que Gemini présente des inexactitudes dans certaines représentations de génération d’images historiques, et nous travaillons pour résoudre ce problème immédiatement.”

Le modèle a également refusé à certains moments de générer une image “pour des raisons de sécurité”, même si ce n’est pas controversé. Des incidents qui ne sont pas graves, mais qui soulignent que ces systèmes reposent en grande partie sur l’expérimentation et relèvent parfois davantage de l’alchimie que de la science moderne. Google a ensuite mis l’outil en pause en le disant “a raté sa cible”.

Un marché particulièrement porteur

Selon la société d’études de marché Statista, Google domine le marché des moteurs de recherche depuis 2015, avec plus de 80 % des internautes. Le nombre d’utilisateurs actifs mensuels s’élèverait également à 92,8 milliards pour un total de 63,9 milliards de recherches effectuées chaque jour.

Au-delà d’être considéré comme le leader incontesté du search, Google génère la majorité de ses revenus grâce à la publicité. Faire payer aux utilisateurs des contenus premium alimentés par l’IA pourrait donc être un bon moyen de diversifier les sources de revenus et de compenser les pertes dues au fonctionnement de l’IA – particulièrement coûteuses. Cependant, le risque de céder du terrain à ses concurrents les plus proches, notamment Microsoft, apparaît grand.

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