Les scientifiques ont développé une pilule qui remplace l’activité physique

Les scientifiques ont développé une pilule qui remplace l’activité physique
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Temps de lecture : 2 minutes – Repéré sur Futurisme

Si pour vous, l’électro-simulation avec un appareil à ventouse acheté un matin dans une émission de télé-achat est encore trop difficile, nous avons une bonne nouvelle. Il sera bientôt possible de se muscler dignement de ce nom en avalant une pilule, comme l’explique un article de Futurism.

Une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l’université de Washington à Saint-Louis, aux États-Unis, a développé un composé appelé SLU-PP-332 qui pourrait simuler les effets de l’exercice physique sur le corps humain. Il serait donc possible, à long terme, d’obtenir les effets d’une activité sportive avec une simple pilule.

L’un des effets de l’exercice physique est l’activation de protéines spécialisées appelées récepteurs liés aux œstrogènes (ERR). Le composé SLU-PP-332 active les trois formes identifiées de ces protéines, notamment la plus efficace, ERRα, pour provoquer une réaction adaptée de l’organisme.

Cette quête de « simulation d’exercice » est un domaine de recherche que l’industrie explore depuis plusieurs années. Dans le cas de cette pilule, le corps croit qu’on lui a demandé un effort et, victime de cette forme de « hacking », entreprend des démarches pour reconstruire les fibres musculaires plus résistantes à la fatigue.

N’arrêtez pas de faire de l’exercice tout de suite

Être capable de dire à votre corps “vas-y, prends du muscle, j’ai autre chose à faire” peut être séduisant, même si l’objectif est avant tout de compenser l’incapacité de certaines personnes à faire du sport en raison d’un handicap, d’une maladie ou de compenser les effets de traitements d’amaigrissement.

Si vous n’êtes pas dans un de ces cas, n’annulez pas votre abonnement à la salle de sport. “Nous ne pouvons pas remplacer l’exercice, l’exercice est important à tous les niveaux”, rappelle Bahaa Elgendy, professeur d’anesthésiologie impliqué dans le développement de la molécule SLU-PP-332. On verra si l’industrie se prive des perspectives commerciales de cette pilule miraculeuse dans le futur en la réservant à un certain public (spoiler : il y a peu de chance).

Le projet est actuellement en test sur les animaux et nous observons actuellement des souris qui fonctionnent très bien sur le tapis roulant. Bahaa Elgendy estime dans une interview accordée à Fortune qu’il faudra au moins cinq ans avant d’envisager d’administrer cette molécule à l’homme avec l’assurance de maîtriser les effets secondaires.

Quand ce jour viendra, il faudra admettre que dans la guerre séculaire entre « les quarterbacks de l’équipe de football du lycée » et les « nerds premiers de la classe » des séries télévisées, ce sont ces derniers qui ont gagné, en ayant réussi à se muscler sans faire de sport. La biochimie finit toujours par gagner.

 
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