Ce dimanche 28 avril se déroulait une course un peu particulière dans la Sarthe. Son nom : les Cinq et Deux Litres du Mans. Après les mobylettes, les motos ont défilé dans le centre-ville. Seule condition : réaliser un maximum de tours avec seulement 2 litres de carburant.
Dès que le chronomètre se met en marche, ils ont tous le même souci. Leur moto va-t-elle démarrer ?
Bruno Gandon le sait, son Alcyon de 1958 ne peut pas le trahir. Il la connaît mieux que quiconque. Mais avant de prendre la route, il a quand même pris quelques précautions.
« Nous ouvrons le carburant. Ensuite, il y a un petit tickler qui déclenche l’arrivée du carburant. Et puis, on commence par le coup de pied.
Comme Bruno, les 40 motards disposent de 30 minutes pour réaliser un maximum de passages.
La difficulté, consommer moins de deux litres de carburant, est un défi de taille, mais ils peuvent compter sur les nombreux spectateurs venus les soutenir.
« On ne voit pas souvent de vieilles machines comme ça. Dire qu’il fonctionne toujours après tant d’années.
« Je le trouve sympa, il a plus de charme que les anciens »
Si certains ont eu du mal à terminer la course, Bruno n’a rencontré aucun problème technique.
« Je ne devrais pas être si mal classé, mais après, c’est basé sur la consommation. Et j’en ai consommé près de la moitié, donc peut-être un peu trop.
Et le motard de 58 ans n’avait pas tort. Avec ses 18 tours, il termine à la première place. Mais quel que soit le résultat, les organisateurs souhaitaient avant tout faire découvrir le monde des motos anciennes.
“Nous avons beaucoup de collectionneurs qui aiment les deux roues, dans la mesure où ils sont relativement plus simples à réparer, à restaurer et à conduire aussi”, explique-t-il.explique Martial Soulard, Créateur de la course « Cinq et Deux Litres ».
On a des jeunes qui conduisent des motos, alors que pour les voitures, ce sont surtout des gens qui sont un peu plus âgés.
Martial SoulardCréateur des « Cinq et Deux Litres »
Un événement festif qui accueille désormais un public plus jeune avec une course de mobylettes.
Le reportage d’Esther Abitbol, Laurine Velay et Carole Mijeon
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