Même si les jeux vidéo sont de moins en moins vendus sous forme physique, les prix se maintiennent malgré une baisse des coûts pour les éditeurs.
Les jeux vidéo en boîtes, en plastique, en magasin, c’est presque fini… Selon le rapport annuel du Syndicat français des éditeurs de logiciels de loisirs, les versions physiques des jeux vidéo ne représentent que 16 % des ventes, contre 31 % en 2017. C’est encore moins au niveau mondial puisqu’ils ne représentent que 5% des revenus du marché, selon le cabinet Newzoo.
Et même si l’on supprime les jeux sur PC et téléphone, dont les ventes se font quasi exclusivement via les plateformes de téléchargement, le numérique représente toujours 65 % de l’argent généré sur les consoles en France.
Une marge nettement plus importante
Pour autant, les prix des jeux vidéo ne baissent pas. Les nouveautés sont toujours vendues au même prix, autour de 70-80 euros, quel que soit le format, alors que les coûts sont moindres. Certes, les coûts de fabrication et de distribution des jeux sont toujours plus élevés, et les plateformes de vente en ligne prélèvent leur pourcentage sur les transactions, mais les éditeurs réalisent également une marge nettement plus élevée sur les copies numériques que sur les copies physiques.
La tendance va donc se poursuivre, avec l’arrivée de nouvelles consoles sans support de lecture. Seule Nintendo continue de jouer au jeu. Mais comme pour les disques vinyles, ce marché devient un marché de collectionneurs.
Le jeu de rôle médiéval-fantastique Baldur’s Gate 3, élu « jeu de l’année » aux Game Awards en décembre et jusqu’ici uniquement disponible en téléchargement, verra une sortie physique en 2024 pour répondre notamment à la demande des fans.
