La décision du Canadien de Montréal d’envoyer Owen Beck à Laval a fait couler beaucoup d’encre, mais selon Dany Dubé, ce n’est qu’un début.
L’analyste de 98.5 FM est convaincu que Kent Hughes viendra prochainement renforcer le 4e trio de l’équipe, ce qui impliquera de placer Michael Pezzetta en dérogation.
« Il ne joue pas. Il ne jouera pas dans un mois. » » déclare Dubé de manière cinglante.
« Le Canadien est dans une phase cruciale de sa saison, et il ne peut pas se permettre d’avoir des joueurs qui ne peuvent pas contribuer régulièrement.
Alors, ma question est pourquoi on le garde à Montréal ? Ils vont le mettre en dérogation et aller chercher un joueur.
« Il y a quelques joueurs de soutien disponibles dans la LNH »
Dubé plaide en faveur du changement, insistant sur le fait qu’il existe plusieurs options sur le marché pour renforcer le club.
Pour Dubé, il est essentiel d’avoir un joueur fiable qui puisse combler un trou au sein du 4e trio en l’absence d’Emil Heineman et qui puisse apporter une contribution régulière en cas de besoin.
« Écoutez, j’aimerais quelqu’un que nous pourrions utiliser un peu plus souvent. Quelqu’un sur qui vous pouvez compter. Et si vous jouez un soir, puis le lendemain, vous devez l’utiliser, vous pouvez le mettre dans l’alignement, il jouera 10 minutes. »
En effet, le CH se trouve à un tournant important, alors que l’équipe montréalaise est en séries éliminatoires au moment où nous nous parlons.
La présence d’un vétéran pourrait faire la différence. Dubé croit que des options comme Colton Sissons de Nashville pourraient s’avérer utiles.
« Colton Sissons avec Nashville. Il est contributeur. Il a un contrat, c’est 2,8 millions de dollars. Il est de centre gauche, il a 31 ans. Il compte 71 matchs d’expérience en séries éliminatoires. Il s’intègre dans votre programmation, alors vous savez que vous êtes un contributeur. »
D’autres options comme Sam Lafferty de Buffalo, également mentionné par Dubé, pourraient intéresser le CH. Avec un contrat de 2 millions de dollars et 21 matchs de séries éliminatoires, il offrirait de la profondeur.
Le nom de Nicolas Aubé-Kubel revient aussi souvent à Buffalo. Avec 30 matchs éliminatoires et un style de jeu robuste, il pourrait être un atout.
Anthony Beauvillier, joueur autonome sans compensation en fin d’année et auteur de 55 matchs en séries éliminatoires, représente une autre alternative intéressante à Pittsburgh.
Le message est clair : Kent Hughes ne peut pas rester les bras croisés. Dubé souligne l’importance d’agir rapidement pour ne pas compromettre la progression de l’équipe.
« Quand on regarde la situation actuelle, on se dit qu’on a besoin de quelqu’un qui soit prêt à assumer ce rôle. Il s’agit d’un poste crucial, surtout dans la situation dans laquelle se trouve actuellement le Canadien. »
Hughes sera-t-il capable de prendre les bonnes décisions ?
Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour l’avenir du Canadien.
En écoutant Dubé, Pezzetta ferait mieux de se préparer. Parce que ça sent le coup à jeter.
Les fans doivent également se préparer. Car un nouveau plombier va bientôt arriver.
Pour Michael Pezzetta, qui sera en uniforme à Détroit jeudi soir, la situation actuelle doit être tout simplement insupportable.
Il n’y a rien de pire pour un joueur de la LNH que d’entendre son nom mentionné dans les rumeurs de renonciation jour après jour, pour constater que les analystes parlent déjà de son remplacement comme s’il s’agissait d’une simple formalité.
-Les propos de Dany Dubé, qui résonnent comme une phrase finale, ne font que renforcer ce sentiment d’échec qui doit peser lourdement sur ses épaules.
Chaque matin, lorsqu’il entre dans le vestiaire du Canadien, Pezzetta sait que son avenir devient de plus en plus sombre.
Il doit se sentir petit dans son short en voyant ses coéquipiers se battre pour une place dans l’alignement alors qu’il attend dans l’ombre, inutile, anéanti.
Pezzetta comprend que son temps est limité et qu’il n’est qu’un figurant dans cette organisation.
Il est évident que Pezzetta a le cœur brisé, mais il est aussi probable que ses coéquipiers commencent à ressentir ce malaise grandissant.
Le hockey est un sport d’équipe et chaque joueur veut y contribuer. Voir un coéquipier perdre confiance et devenir pratiquement invisible sur la glace crée une ambiance pesante.
Même les plus proches alliés de Pezzetta, ceux qui apprécient son énergie et sa bonne humeur, doivent se demander combien de temps encore cette situation peut durer avant que la direction ne prenne une décision.
Dans un vestiaire où la culture de la compétition est omniprésente, Pezzetta doit ressentir chaque jour le poids de son inutilité grandissante.
Les regards échangés, les silences lorsqu’il passe devant le tableau d’alignement, le sentiment d’être un fardeau pour une équipe qui se bat pour une place en séries éliminatoires… tout cela doit être une épreuve psychologique très éprouvante.
Dubé a raison. La dérogation est devenue inévitable.
Et si personne ne le réclame ? Se retrouver à Laval, dans un rôle encore plus marginal, ou pire, voir sa carrière dans la LNH se terminer définitivement.
Pour un joueur de son calibre, qui a toujours su que sa place dans la LNH ne tenait qu’à un fil, cette possibilité doit être terrifiante.
Dans la tempête des rumeurs et des spéculations, Pezzetta doit se sentir plus isolée que jamais.
Lui qui fut autrefois une source d’énergie contagieuse, un joueur apprécié dans le vestiaire pour sa bonne humeur et son dévouement, se retrouve aujourd’hui face à un ouragan qu’il ne parvient pas à contrôler.
Il doit se demander ce qu’il aurait pu faire différemment, s’il aurait pu prouver davantage sa valeur à Saint-Louis, ou si, tout simplement, son style de jeu appartient à une autre époque.
Chaque jour passé dans les tribunes, chaque coup sûr qu’il ne peut distribuer, chaque instant où il voit ses coéquipiers jouer sans lui, lui rappelle cruellement qu’il est devenu, aux yeux de beaucoup, le joueur de trop.
Le plus troublant pour Pezzetta est peut-être le manque de communication claire de la direction. Personne ne lui dit directement que sa carrière à Montréal est terminée.
Chaque interview de Saint-Louis qui évite de prononcer son nom, chaque question des journalistes qui tourne autour d’éventuels renforts en quatrième ligne, chaque décision de ne lui offrir que quelques minutes de temps de glace sont autant de messages non verbaux qui annoncent l’inévitable.
Le couperet est sur le point de tomber pour Michael Pezzetta. Les propos de Dany Dubé ne sont pas de simples opinions ; ils proviennent de ses informations crédibles.
Le Canadien est en mode série, et il n’y a plus de place pour les passagers clandestins. Pezzetta doit se préparer mentalement à la suite, qu’elle se déroule à Laval ou ailleurs, loin du Centre Bell.
Il est peut-être un « bon gars », comme aiment le dire ses coéquipiers, mais dans la LNH, la gentillesse ne suffit pas pour conserver une place dans l’alignement.
Il est temps de lui dire au revoir.