Échange Montréal-Pittsburgh : le cauchemar de Jake Evans

Alors que les négociations entre Jake Evans et le Canadien de Montréal sont au point mort, la situation vient de prendre une tournure inquiétante pour le centre défensif de 28 ans.

Avec l’annonce récente selon laquelle les Penguins de Pittsburgh sont prêts à liquider une grande partie de leur effectif, la pression sur Evans s’intensifie.

Deux joueurs en particulier, Cody Glass et Kevin Hayes, pourraient devenir des options alléchantes pour le CH, mettant sérieusement en péril l’avenir d’Evans à Montréal.

À 24 ans, Cody Glass, ancien 6e choix au total lors du repêchage de 2017, est considéré comme un échec relatif en raison de son développement erratique.

Cependant, malgré ses difficultés à s’imposer dans la LNH, il possède quand même des atouts qui séduisent les dirigeants montréalais :

Taille imposante : À 6 pieds 3 pouces et 206 livres, Glass apporte une dimension physique qui pourrait être utile en séries éliminatoires.

Le CH, qui manque de robustesse au centre, pourrait voir en lui un ajout intéressant pour des duels plus difficiles.

Coût minime : Avec un salaire de seulement 2,5 M$ (agent libre restreint cet été), Glass représente une option abordable, surtout si Pittsburgh est prêt à l’échanger contre des cacahuètes.

Comparé aux revendications salariales d’Evans, qui souhaite un contrat de 5 ou 6 ans à 3 millions de dollars par saison, Glass devient une alternative plus viable financièrement.

Sous la houlette de Martin St-Louis, entraîneur réputé pour redonner confiance aux joueurs en difficulté, Glass pourrait bénéficier d’un changement d’air et retrouver la forme qui a fait de lui un espoir prometteur.

Si le CH est à la recherche d’un centre expérimenté pour stabiliser son effectif, Kevin Hayes pourrait être la solution parfaite.

Pittsburgh est prêt à écouter les offres pour l’attaquant de 31 ans, dont le « plafond élevé » réel est de 3,57 millions de dollars par an jusqu’en 2026, grâce au maintien du salaire des Flyers de Philadelphie. (50 pour cent)

Les Penguins seraient même prêts à conserver une partie de son salaire restant.

Hayes a prouvé qu’il pouvait jouer dans des rôles défensifs et offensifs, offrant une option B si le CH veut miser sur l’expérience pour encadrer ses jeunes joueurs.

D’autant plus qu’il n’y a pas d’engagement à long terme. Son contrat se termine en 2026, ce qui permettrait au Canadien de l’utiliser comme solution temporaire, sans se lier les mains avec un autre engagement coûteux à long terme.

Avec la braderie annoncée à Pittsburgh, Hughes pourrait acquérir Hayes sans sacrifier des actifs majeurs, une stratégie qui pourrait convenir à la vision prudente du CH.

Le rappel d’Owen Beck à Montréal et la libération de joueurs comme Glass et Hayes sont autant de signes qu’Evans voit ses projets à long terme avec le Tricolore passer au second plan.

Sa performance en souffre, marquée par une disette offensive de dix matchs, et son incapacité à répondre aux attentes de production.

Cela pèse lourdement sur la balance à la table des négociations.

Des sources proches de l’équipe indiquent que Kent Hughes a déjà étudié le marché pour voir ce qu’Evans pourrait rapporter en retour.

Jusqu’à présent, les offres ne semblent pas répondre aux exigences du CH, qui espérait obtenir un choix de premier tour ou un jeune espoir prometteur en échange du centre défensif.

« Evans n’est plus le même depuis le début des rumeurs. Il se cache sur la glace et joue prudemment, ce qui affecte sa performance globale. Le CH doit agir rapidement avant que sa valeur ne s’effondre complètement.» » a déclaré un recruteur anonyme.

Avec les options disponibles sur le marché, il devient de plus en plus probable que le CH décide de se tourner vers un plan B à faible coût.

Acquérir Glass pour une somme dérisoire ou ajouter Hayes comme stabilisateur vétéran permettrait à Montréal de maintenir une certaine profondeur au centre tout en épargnant la masse salariale.

Dans ce contexte, Evans pourrait bien devoir reconsidérer ses revendications salariales s’il souhaite prolonger son séjour à Montréal.

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Un contrat de 3 millions de dollars par an sur cinq ans est impossible pour Kent Hughes, qui ne veut pas répéter les erreurs du passé en payant trop cher un joueur de soutien, et l’abondance d’options sur le marché ne fait qu’accentuer cette tendance. .

Pour l’heure, Jake Evans semble pris dans un cercle vicieux. D’une part, il souhaite capitaliser sur sa bonne saison et obtenir la sécurité financière qu’il estime mériter.

En revanche, la réalité du marché et la position du Canadien lui laissent peu de marge de manœuvre. S’il souhaite rester à Montréal, il devra sans doute revoir à la baisse ses attentes, tant au niveau salarial que sur la durée du contrat.

« À ce stade, Evans doit comprendre qu’il n’a pas l’influence qu’il pensait avoir. Le marché regorge de joueurs du même profil et le CH a des options internes.» estime un analyste.

Le Canadien, pour sa part, garde toutes les options ouvertes. Un échange avant la date limite semble de plus en plus probable, et le rappel d’Owen Beck est un indicateur clair que l’organisation est prête à passer à autre chose si l’occasion se présente.

Alors que Pittsburgh se prépare à un grand ménage, le sort de Jake Evans à Montréal est plus incertain que jamais.

Le Tricolore a des alternatives à moindre coût et avec un plus grand potentiel, et Evans semble de plus en plus exclu de l’équation.

Les prochaines semaines seront décisives. Evans doit retrouver son niveau de jeu s’il souhaite convaincre la direction de lui accorder une prolongation de contrat.

Et doit accepter de réduire ses revendications salariales.

Sinon, il risque de voir son avenir se dessiner ailleurs, alors que le CH évalue sérieusement les options de Cody Glass et Kevin Hayes.

Alors que Jake Evans s’inquiète de son avenir à Montréal, les Penguins de Pittsburgh se retrouvent à un tournant majeur de leur histoire.

La franchise semble prête à réaliser une véritable braderie, une décision qui pourrait avoir un impact significatif sur le marché commercial de la LNH.

Selon les informations rapportées par RG.org, presque tous les joueurs des Penguins sont disponibles à l’exception de quelques intouchables, soit Sidney Crosby, Evgeni Malkin, Bryan Rust, ainsi que les jeunes espoirs Owen Pickering et Philip Tomasino.

Cette annonce a pris de court plusieurs équipes de la ligue, dont les Canadiens de Montréal, qui pourraient bien en profiter pour combler certains besoins clés à faible coût.

Les Penguins se retrouvent coincés dans une position délicate.

Crosby et Malkin, même s’ils continuent de bien performer, ne rajeunissent pas. Les Penguins doivent jongler pour rester compétitifs à court terme pour leurs légendes tout en préparant l’avenir.

Des vétérans comme Erik Karlsson et Kris Letang touchent de gros salaires et n’ont plus le même impact qu’avant.

Pittsburgh est actuellement hors des séries éliminatoires, stagnant à la septième place de la division métropolitaine.

Une telle position ne correspond pas aux attentes d’une organisation habituée à remporter la Coupe Stanley.

Le directeur général Kyle Dubas cherche à acquérir de nouveaux atouts pour bâtir l’avenir tout en permettant aux vétérans de partir vers des clubs en lice en échange de jeunes joueurs ou de choix au repêchage.

Le directeur général des Penguins a déjà commencé à liquider certaines pièces, comme l’illustre la libération du gardien Tristan Jarry, dans l’espoir de libérer de l’espace sous le plafond salarial.

En définitive, la saga de Jake Evans pourrait être liée à celle de Pittsburgh. Il est clair que Kent Hughes profite de la braderie imminente des Penguins pour tenter de faire signer son attaquant à un rabais.

Un beau renard ce Kent…

 
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