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son message à Martin St-Louis

Depuis sa descente avec le Rocket de Laval, Cayden Primeau ne cesse de se faire un nom, tant sur la glace qu’à l’extérieur.

Les rumeurs entourant son avenir dans la LNH prennent de l’ampleur alors que plusieurs équipes surveillent de près le gardien américain.

Ottawa, Edmonton et Los Angeles semblent avoir Primeau en ligne de mire.

Cependant, Kent Hughes, directeur général du Canadien, semble jouer la sécurité en ne voulant pas céder son jeune gardien à un rival de division, ce qui complique encore davantage la situation pour des équipes comme les Sénateurs d’Ottawa.

Depuis son retour au Rocket, Primeau affiche des chiffres impressionnants qui le placent parmi les meilleurs gardiens de la AHL.

En quatre matchs, il affiche une fiche parfaite de quatre victoires, dont un jeu blanc, une moyenne de buts alloués de 1,48 et un pourcentage d’efficacité de ,939.

Des statistiques qui n’ont rien à envier à celles de Jakub Dobes, le jeune gardien tchèque qui a pris sa place chez le Canadien.

Les observateurs sont unanimes : Primeau bénéficie d’un rythme de jeu régulier qu’il n’a jamais vraiment eu à Montréal.

“Je me suis concentré sur le jeu et sur la recherche d’un peu de rythme, et je vois que je suis plus concentré lorsque je joue de manière plus cohérente et que je suis plus exposé au rythme d’un match”» a confié Primeau après un récent entraînement du Rocket.

Ce n’est un secret pour personne, Primeau n’arrive toujours pas à digérer la façon dont Martin St-Louis et l’organisation des Canadiens ont géré son développement.

Depuis sa descendance, ses commentaires sont lourds de sous-entendus, suggérant qu’il se sentait sous-utilisé à Montréal.

“Rien ne remplace un match, on peut s’entraîner autant qu’on veut, mais la vitesse d’un jeu est différente”répéta-t-il.

Des propos qui font directement référence au manque de temps de jeu qu’il a eu avec le Tricolore.

Avant sa descente, Primeau avait déjà exprimé son mécontentement face à sa situation, mais son retour dans la AHL lui permet de conforter son point de vue.

Son ton reste mesuré, mais force est de constater qu’il n’a pas oublié le traitement qu’il a reçu de la part de Saint-Louis et de l’organisation.

Avec Linus Ullmark grièvement blessé chez les Sénateurs d’Ottawa, l’intérêt pour Primeau s’est intensifié. Les Oilers d’Edmonton, confrontés à des incertitudes devant le filet avec Stuart Skinner et Calvin Pickard, pourraient également être intéressés à ses services.

Les Kings de Los Angeles, qui cherchent une solution à long terme pour solidifier leur tandem de gardiens, qui n’ont aucune confiance en David Rittich comme 2e gardien, pourraient également entrer dans la danse.

Gageons que Marc Bergevin parle très bien de Primeau à son patron, Rob Blake.

Cependant, Kent Hughes joue la sécurité. Ayant déjà rejeté les avances des Sénateurs pour David Savard et refusé de leur offrir Primeau via transaction, le directeur général du CH ne veut rien avoir à faire pour aider une équipe qui rivalise avec Montréal pour une place en séries éliminatoires.

« Il se met en position d’être regardé. Si ce n’est pas par nous, cela pourrait être par une autre équipe. Il veut jouer dans la Ligue nationale», a déclaré Pascal Vincent, entraîneur-chef du Rocket, reconnaissant l’opportunité que cette période représente pour Primeau.

Primeau est actuellement à la croisée des chemins. À mesure que sa valeur augmente dans la Ligue américaine, il doit prouver qu’il est encore capable de concourir au plus haut niveau.

La question qui se pose est de savoir si son avenir passera par Montréal ou si une transaction est inévitable.

Kent Hughes, quant à lui, doit jongler entre la gestion d’actifs et la nécessité de ne pas renforcer un adversaire direct.

S’il décide d’envoyer Primeau ailleurs, ce sera probablement dans une équipe de l’Ouest, loin de la rivalité de la division Atlantique.

Cayden Primeau n’a plus d’avenir à Montréal. Tout le monde le sait. Son ressentiment envers Martin St-Louis, la présence de Jakub Dobes et l’arrivée prochaine de Jacob Fowler font que le gardien américain devra saisir sa prochaine chance ailleurs en tant que joueur autonome avec compensation.

D’ici là, il continue de briller avec le Rocket, en attendant le coup de téléphone qui changera sa carrière.

Toutefois, si Primeau garde espoir de poursuivre sa carrière dans la LNH, il ne cache pas son ressentiment envers le Canadien de Montréal, et plus particulièrement envers son entraîneur-chef, Martin St-Louis, qu’il cible régulièrement dans ses déclarations.

Depuis son retour à Laval, Primeau continue de laisser entendre qu’il n’a jamais eu l’occasion de véritablement s’épanouir sous la direction de St-Louis.

Sans jamais le nommer directement, il pointe du doigt la gestion de son temps de jeu et le manque d’occasions qu’il a eu pour prouver sa valeur à Montréal.

“Je me suis concentré sur le jeu et sur la recherche d’un peu de rythme, et je vois que je suis plus concentré lorsque je joue de manière plus cohérente et que je suis exposé au rythme d’un match”confia Primeau.

Une phrase qui en dit long sur ce qu’il considère comme une injustice à Montréal, où il a souvent été laissé sur le banc pendant de longues périodes.

Lorsqu’on lui a posé des questions sur son passage avec le CH, il a ajouté :

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« Rien ne remplace un match. Vous pouvez vous entraîner autant que vous le souhaitez, mais la vitesse d’un jeu est différente. »

Un message qui vise directement St-Louis et son staff, les accusant de l’avoir laissé dans l’ombre au lieu de lui assurer des titularisations régulières.

Primeau a également mentionné qu’à Laval, il doit mériter chaque départ, mais que contrairement à Montréal, il se sent au moins maître de son sort.

« Ici, on ne me donnera pas de matchs, il faudra que je les mérite. »

Cette déclaration prouve clairement son impression qu’à Montréal, il n’a jamais eu la chance de vraiment se battre pour une place, se retrouvant plutôt coincé dans une position inconfortable.

L’un des éléments les plus révélateurs de son ressentiment envers le CH fut sa déclaration suivante :

« Peut-être que j’avais peur de faire des erreurs. En fait, le mot « peur » n’est peut-être pas le bon mot. C’est plutôt que je ne voulais pas faire d’erreurs. La frontière est mince entre perdre confiance et ne pas vouloir commettre d’erreurs. »

Ces commentaires traduisent un manque de confiance placé par l’entraîneur et l’organisation, où la pression de la moindre erreur pesait trop lourdement sur ses épaules.

Même si Primeau reconnaît qu’il doit se battre pour se faire une place dans la LNH, force est de constater qu’il est motivé par une profonde frustration.

Son passage à Montréal l’a visiblement marqué, et l’idée de prouver à ses détracteurs qu’ils avaient tort semble être un moteur pour lui.

Avec Jakub Dobes qui prend la relève et qui enchaîne les succès avec le CH, la situation est on ne peut plus claire : Primeau n’a plus d’avenir à Montréal. Il l’a lui-même admis sans enthousiasme en déclarant qu’il veut se montrer sous son meilleur jour « pour être regardé, sinon par le reste d’entre nous, cela pourrait être par une autre équipe. »

Les médias montréalais n’ont pas manqué de souligner ce ton de plus en plus tranchant dans les propos du gardien.

Primeau sait que son avenir est ailleurs. Il essaie juste de montrer qu’il mérite une autre chance, mais son amertume est là.

Primeau, qui était autrefois perçu comme l’héritier de Carey Price, a vu son étoile pâlir au fil des saisons. Son incapacité à saisir les quelques opportunités qui lui ont été offertes et l’ascension fulgurante de jeunes talents comme Dobes et Jacob Fowler ont scellé son destin.

Aujourd’hui, Kent Hughes occupe une position de force. Avec un Canadien qui surprend et qui est à un point des séries, le DG peut négocier Primeau sans pression, sachant que les options sont nombreuses.

Edmontons semble être l’option la plus réaliste, tandis que les Oilers recherchent désespérément une solution à long terme devant le filet.

Mais attention aux Kings de Los Angeles. Après tout, c’est Marc Bergevin qui a choisi Primeau, lui qui est un très bon ami de son père Keith.

Primeau est déterminé à forcer la main à une équipe de la LNH pour lui donner une seconde chance. Mais le temps presse et chaque match à Laval est une audition.

Pour le moment, il demeure concentré et évite d’ouvrir trop grand la porte à ses frustrations, mais son message est clair : il veut tourner la page de Montréal et prouver à Martin St-Louis qu’il avait tort de ne pas lui accorder plus d’opportunités.

Pour le Canadien, c’est un casse-tête de moins. Primeau n’est plus dans les plans et sa bonne performance actuelle facilite le travail de Hughes, qui peut attendre la meilleure offre possible.

Alors que le gardien se montre cinglant envers St-Louis, il se réjouit de la réussite de Jakub Dobes.

Officiellement, le gardien américain est enthousiasmé par la réussite de son rival et du Canadien. Il a tenu à souligner le travail accompli par Dobes et la dynamique positive du CH en son absence :

« Ce qu’il accomplit est remarquable, il faut le reconnaître. Il joue de manière impressionnante et l’équipe fonctionne très bien en ce moment.

Tout le monde travaille dur et je suis vraiment content pour eux. J’espère que cette bonne dynamique va perdurer. »

Mais dans l’ombre de cette déclaration, une question demeure : qui croit vraiment en sa sincérité ?

Primeau est-il vraiment content du succès de Dobes, ou essaie-t-il simplement de sauver les apparences pendant que la porte de sortie s’ouvre pour lui ?

Ceux qui le connaissent bien savent que Primeau n’a pas digéré son passage frustrant à Montréal et qu’il voit Dobes briller là où il a échoué comme une dernière claque à sa fierté.

Évidemment, Primeau se veut poli en apparence, mais ses récentes déclarations démontrent qu’il n’a pas encore tourné la page de sa difficile expérience à Montréal.

Son ressentiment envers Martin St-Louis est évident, et il semble profiter de chaque occasion pour souligner qu’il aurait pu faire mieux si on lui avait donné les opportunités qu’il estime mériter.

Que cela lui plaise ou non, Primeau est à la croisée des chemins dans sa carrière, et pour plusieurs, il est difficile de croire que son soutien envers Dobes soit sincère.

Une seule solution s’offre à lui : prouver sur la patinoire que son passage à Laval est le début d’un renouveau, et non la fin d’une carrière.

 
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