Le navigateur Yoann Richomme était l’invité de LCI ce dimanche matin.
Le skipper français (Paprec Arkéa) est arrivé deuxième du Vendée Globe en 65 jours 18 heures 10 minutes 2 secondes.
Il évoque « les moments difficiles » qu’il a vécus lors de cette course.
Dauphin, mais avec un temps superbe. Le skipper français Yoann Richomme (Paprec Arkéa) est arrivé deuxième du Vendée Globe en 65 jours 18 heures 10 minutes 2 secondes. Le marin varois de 41 ans signe le deuxième meilleur temps de l’histoire. Yoann Richomme, qui a participé à son premier tour du monde à la voile en solitaire et sans assistance, a terminé « très fier » cette 10e édition du Vendée Globe, mercredi 15 janvier aux Sables-d’Olonne, à moins d’une journée du vainqueur Charlie Dalin (Macif Prévoyance Santé).
S’il a vécu une « aventure incroyable »Yoann Richomme a cependant aussi connu “des moments difficiles”comme il l’a expliqué ce dimanche matin sur LCI. “J’ai souvent eu envie d’abandonner”a-t-il déclaré à notre antenne. « Le plus dur, ce sont les moments où le bateau va très très vite pendant longtemps, notamment dans l’Atlantique Sud où pendant une semaine ou une dizaine de jours le bateau navigue à toute vitesse »il a expliqué. “Là c’est dur mentalement : l’engin se lance tout seul, on est en pilote automatique, le bateau va très vite, il rebondit sur les vagues 24h/24”dit Yoann Richomme.
“Si on tombe à l’eau, c’est fini”
Le navigateur a également expliqué que si, pendant la course, il n’était pas toujours attaché, il le faisait en revanche “était obligé” ralentir le bateau en montant sur le pont car c’est “très dangereux”. Les mesures de sécurité sont particulièrement renforcées “au milieu de l’Atlantique”dans la mesure où les skippers sont «presque dix jours après avoir sauvé les premières terres»a-t-il indiqué. “Donc si on tombe à l’eau, c’est fini.” Pour éviter de prendre ces risques, les navigateurs sont donc plus attachés lors de ce passage.
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