Trois jours après leur arrivée (Charlie Dalin le 14 janvier et Yoann Richomme le 15 janvier), et alors que Sébastien Simon (Dubreuil Group) a pris la troisième place vendredi, nous avons interviewé les deux premiers du 10ème Vendée Globe, bouclé respectivement aux Sables-d’Olonne dans l’étonnant temps de 64 jours 19 heures 22 minutes pour le premier et 65 jours 18 heures 10 minutes pour le second. . Lors de cet entretien croisé, l’idée était de faire réagir les deux marins sur leur tour du monde avec les mêmes questions thématiques. Alors que le record d’Armel Le Cléac’h (74 jours 3 heures 35 minutes en 2017) a été pulvérisé, ce vendredi il y avait encore 31 bateaux en course sur les 40 au départ.
Maladie de la Terre
Charlie Dallin : Non, je n’ai rien ressenti. En revanche, j’ai passé une première nuit à terre mouvementée. Ma femme m’a dit que j’avais sauté du lit en criant : “Merde, j’ai oublié de virer de bord,” j’ai tiré les rideaux, j’ai ouvert la fenêtre… Je ne me souviens de rien.
Yoann Richomme: Le mal de terre m’est déjà arrivé, mais pas cette fois en fait, même si… J’ai quand même fait des tests physiologiques à mon arrivée afin de mettre un pied devant l’autre les yeux fermés. Je ne suis pas tombé, mais ils étaient deux à me retenir pour ne pas me casser le visage.
-Plaisirs
CD : Bien sûr, je me suis amusé. C’est une course difficile, mais il y a des moments exaltants à regarder votre bateau survoler sans effort les vagues, les couchers de soleil, les
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