Logan Cooley expose la vérité

Il y a des soirs où les vérités, aussi amères soient-elles, s’imposent.

Hier, lors d’un match entre les Canadiens de Montréal et le Utah Hockey Club, les partisans du CH ont assisté à une démonstration claire de ce qu’ils auraient pu avoir à la place de Juraj Slafkovsky.

Logan Cooley, repêché troisième au total en 2022, a éclaboussé la glace avec son talent, au point de sérieusement remettre en question le choix du Tricolore au tout sommet.

Logan Cooley est la quintessence du joueur moderne : rapide, vif, doté d’une vision exceptionnelle et capable de transformer un simple avantage numérique en un véritable spectacle.

Hier soir, il a continué à se montrer menaçant, faisant preuve d’une confiance et d’une finesse qui donnent des sueurs froides aux défenseurs adverses.

Pendant ce temps, Juraj Slafkovsky continuait à chercher son identité, tel un acteur raté essayant de décrocher un rôle dans un blockbuster.

Et les chiffres ne mentent pas. Logan Cooley, avec 32 buts et 81 points en seulement 125 matchs, est sur une trajectoire ascendante fulgurante.

Slavkovski ? 28 buts, 83 points… en 161 matchs.

L’écart est flagrant, et pourtant c’est Slafkovsky qui bénéficie du traitement VIP à Montréal, avec un contrat de 61 millions en poche. Il est difficile de ne pas sourciller face à cette réalité.

Mais ce n’est pas seulement une question de chiffres. Ce qui frappe vraiment, c’est la différence de style.

Cooley joue avec une énergie débordante, une confiance évidente et un désir de faire la différence à chaque quart de travail.

Slafkovsky semble être en perpétuelle hésitation. Il est grand, fort, mais utilise rarement son physique à bon escient.

Ce n’est pas un joueur qui impose sa présence sur la glace. Il frappe lorsqu’il n’a pas le choix et semble souvent timide à l’idée de se lancer dans la bataille.

Et parlons de son comportement hors glace. Ah, Juraj et ses nuits à Flyjin, en attendant que sa petite amie termine son service.

On pourrait penser que le choix n°1 au classement général aurait mieux à faire que de s’asseoir là dans un bar chaud au lieu de se concentrer sur son développement et l’énorme pression sur ses épaules.

Mais non. Slafkovsky semble mener sa carrière comme un bateau sans gouvernail, sans véritable direction ni urgence.

Cette image, celle d’un joueur qui ne semble pas pleinement engagé dans sa propre réussite, est frustrante pour les supporters.

Ils voient en Logan Cooley ce qu’ils espéraient en Juraj Slafkovsky : un joueur capable de dominer, d’être la pierre angulaire d’une franchise.

Au lieu de cela, ils ont un ailier maladroit qui, malgré tout, bénéficie toujours d’un traitement de faveur grâce à son statut de premier choix.

Mais, au milieu de cette sombre réalité, les partisans des Canadiens de Montréal peuvent au moins trouver un semblant de réconfort grâce à Lane Hutson.

Oui, ce même Lane Hutson a été repêché 62e au classement général, bien après tous les soi-disant meilleurs espoirs. Hutson montre déjà qu’il est probablement le meilleur joueur de cette cuvée 2022.

Avec 37 points en seulement 45 matchs dans la LNH, à sa toute première saison, Hutson affiche un ratio de près d’un point par match, ce que même Logan Cooley n’a pas réussi à accomplir.

C’est une petite victoire pour le Canadien, mais une victoire quand même.

Bien sûr, il y a encore de l’espoir pour Slavkovsky. Il est encore jeune, et il est possible qu’il trouve son rythme dans les années à venir.

Mais combien de temps les supporters seront-ils prêts à attendre ? Dans une ville comme Montréal, où la patience est une denrée rare, le temps presse pour Juraj.

S’il ne parvient pas à prouver qu’il peut être un joueur d’impact, le murmure de regret pourrait rapidement se transformer en cri.

Et en attendant, les fans devront supporter de voir Logan Cooley briller ailleurs, tandis que Slafkovsky continue de tenter, en vain, de trouver sa place.

Montréal, une ville qui vibre pour son hockey, mérite mieux que ça. Ils méritent un joueur à la hauteur des attentes, pas un projet éternellement inachevé.

Peut-être que Juraj retrouvera son identité un jour. Peut-être pas. Mais le temps presse.

À suivre

 
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