Jake Evans a dû changer d’allégeance

Jake Evans a dû changer d’allégeance
Jake Evans a dû changer d’allégeance

Jake Evans porte fièrement les couleurs des Canadiens de Montréal et le centre continue de rendre fier service à l’équipe qui l’a sélectionné au septième tour lors du repêchage de 2014.

Cependant, Evans a grandi en grand fan des rivaux de toujours des Canadiens, les Maple Leafs, puisqu’il est né à Toronto. Son joueur préféré était Mats Sundin.

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« Chaque samedi, je regardais les matchs des Maple Leafs à la télévision et je les encourageais. Par contre, dès que j’ai été repêché par les Canadiens, il m’a été facile de changer d’allégeance. J’aime porter les couleurs canadiennes. Maintenant, les Maple Leafs sont l’une de mes équipes les moins préférées », m’a-t-il dit en souriant lors de notre entrevue.

Evans admet qu’il a connu plusieurs déceptions lorsqu’il était un partisan inconditionnel des Maple Leafs. Il se souvient des années consécutives de l’équipe sans participation aux séries éliminatoires et de l’effondrement historique de l’équipe en 3e période contre les Bruins de Boston en 7e match de la série en 2013. «C’était douloureux», se souvient-il avec un sourire narquois.

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La vie a fait en sorte que le deuxième match de la carrière d’Evans dans la LNH se déroule contre son équipe d’enfance. Evans dit qu’il se souviendra longtemps de la soirée du 8 février 2020, alors qu’il affrontait les Maple Leafs pour la première fois. “C’était vraiment une sensation unique de jouer un match contre mon équipe de jeunes.”

Aujourd’hui âgé de 28 ans, Evans est devenu un membre important de la reconstruction du Canadien. En plus de son rôle sur la glace, le no71 est conscient du leadership qu’il doit exercer sur les plus jeunes de l’équipe.

« J’apprends encore chaque jour. Je suis placé dans des scénarios qui me permettent d’apprendre et qui augmenteront mon niveau de confiance. Dans mes premières années, je jouais moins, mais j’apprenais des autres joueurs autour de moi. Maintenant, c’est à mon tour de montrer l’exemple.

Nuit après nuit, Evans fait face à un défi colossal. Il affronte les meilleurs éléments offensifs des équipes adverses et il a un rôle crucial dans l’infériorité numérique. « Le défi est de trouver de la cohérence. Dans un calendrier de 82 matchs, il faut continuer à faire de bons jeux malgré la fatigue, les déplacements et les blessures. Face aux meilleurs de la ligue, il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre. Selon moi, il faut répéter les bons gestes et développer de bonnes habitudes.

Le prochain contrat d’Evans retiendra l’attention au cours des prochains mois puisqu’il deviendra joueur autonome sans restriction à la fin de la saison. Il a déjà déclaré publiquement vouloir rester à Montréal, ce qui est une bonne nouvelle en soi. De son côté, le personnel du Tricolore a également démontré son intérêt à conserver Evans. Désormais, les deux parties doivent trouver le juste prix.

 
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