Le terme a été inventé en 2005 par Cliff Arnal, consultant en agences de voyages britanniques, uniquement à des fins de marketing. Pourtant, selon Magdalena Nowicka, de l’université polonaise SWPS, de nombreuses personnes utilisent encore le « Blue Monday » pour justifier leur déprime.
“C’est une tendance dangereuse” dit-elle, soulignant que cela peut saper de véritables problèmes de santé mentale et pousser certains à faire des achats impulsifs pour améliorer leur humeur.
En revanche, les professionnels affirment que le trouble affectif saisonnier (TAS), communément appelé « dépression saisonnière », est scientifiquement reconnu. Touchant les individus en automne et en hiver, le TAS implique des perturbations de l’humeur liées à la réduction des heures de clarté.
Les psychologues soulignent que toute personne éprouvant une tristesse persistante ou un manque d’énergie, quelle que soit la période de l’année, devrait demander conseil à un professionnel plutôt que de se fier aux affirmations virales du « Blue Monday ».
-(jh)
Source : PAP