« Charlie Dalin n’est pas loin du sommet de son art », savoure Jean-Luc Nélias, team manager du projet Imoca de la Macif

« Charlie Dalin n’est pas loin du sommet de son art », savoure Jean-Luc Nélias, team manager du projet Imoca de la Macif
« Charlie Dalin n’est pas loin du sommet de son art », savoure Jean-Luc Nélias, team manager du projet Imoca de la Macif
Vendée Globe

Un bon bateau, un skipper, une bonne équipe : tels sont les trois ingrédients pour remporter le Vendée Globe ?

Oui, mais il faut aussi ajouter un bon partenaire. Si vous n’avez pas un bon sponsor qui vous accompagne dans les moments difficiles, qui se mobilise autour du projet, ça ne marche pas. Tout le monde doit être à son meilleur.

Jean-Luc Nélias: “The Imoca Macif is a boat that we designed to win the Vendée Globe”. (Photo Team Macif)

Si vous deviez définir Charlie Dalin ?

Charlie est dans la fleur de l’âge : 40 ans d’expérience et encore jeune. De la passion et des choses à prouver. Il possède également une richesse de compétences et de connaissances. Je lui souhaite de progresser encore, mais il n’est pas loin du sommet de son art.

Parlez-nous du bateau, du plan Verdier qu’on dit polyvalent…

Oui, il est polyvalent mais c’est un bateau que nous avons conçu pour gagner le Vendée Globe, pas pour gagner le championnat Imoca. C’est typique du Vendée Globe. Macif est une évolution d’Apivia (le premier Imoca de Dalin). Nous voulions être dans le groupe de tête au Cap de Bonne-Espérance pour pouvoir rattraper les dépressions autour de l’Antarctique. C’est à peu près ce que nous avons fait. Nous savions aussi qu’il fallait être polyvalent pour remonter l’Atlantique : là, nous avons coché toutes les cases. Nous avons suivi toute notre écoute et le bateau correspond à ce que nous souhaitions faire.

C’est sûr que c’est du phosphore du matin au soir : il faut toujours essayer d’avancer, de progresser. On échange constamment, on compare, on regarde ce qui marche sur l’Ultime peut probablement marcher sur l’Imoca. Parfois, il s’agit simplement de 5 minutes pour discuter d’un sujet, en demandant à l’équipe de François Gabart ce qu’elle pense de tel ou tel sujet. C’est bien d’avoir la consultation d’un autre expert, de quelqu’un qui a une vision différente de la nôtre. C’est sans aucun doute un plus, cela permet d’avoir une plus grande ouverture d’esprit.

Maroc

 
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