Youssef En-Nesyri, l’international marocain et nouveau buteur de l’équipe turque de Fenerbahçe, est très convoité par le club saoudien d’Al Nasr qui propose 35 millions d’euros pour le recruter et le faire évoluer aux côtés de Cristiano Ronaldo.
Cependant, il y a seulement quelques mois, on considérait qu’il était arrivé en Turquie avec un montant record de 19,5 millions d’euros. Une valeur de transfert qui a presque doublé en l’espace de quelques semaines seulement. Certes, l’attaquant marocain a connu une période de stagnation, un passage à vide, une sorte de blocage psychologique qui l’empêchait de marquer, au point qu’une grande majorité du public marocain ne voulait plus le voir avec les Lions. Seule une petite minorité, dont Walid Regragui, continue de croire en lui. Mais celui que l’on surnommait l’hélicoptère est soudainement revenu en force immédiatement après son recrutement par les Jaune et Noir, et surtout grâce à la confiance et au soutien de l’entraîneur portugais José Mourinho. Aujourd’hui, avec 11 buts et 2 passes décisives en 25 matches toutes compétitions confondues, il est devenu le leader offensif de son équipe et le chouchou des supporters. Certes le club turc aimerait encaisser les millions d’euros proposés par Al Nasr, mais Youssef ne semble pas du tout intéressé par l’offre très alléchante saoudienne. Il privilégie plutôt la stabilité et son rôle clé au sein de Fenerbahçe.
Et surtout de préserver sa place au sein de la sélection nationale. Car l’aventure en Arabie pourrait bien tourner à la dérision et ainsi signer la fin de sa carrière chez les Lions (cas d’Hamid Sabiri, un grand joueur allé être enterré au club d’Al Fayha). Dans des déclarations à la presse turque comme Anja Sports ou Daily Sabah, le Lion de l’Atlas ne tarit pas d’éloges sur José Mourinho, qu’il considère comme un grand entraîneur. Ainsi, l’attaquant marocain apparaît comme un exemple de persévérance. Il n’a pas perdu espoir et a continué à travailler malgré la forte pression du public et aussi la concurrence d’attaquants de la trempe de Soufiane Rahimi et Ayoub El Kaabi.
