Les Texans gagnent et les Chargers se ridiculisent

Contre toute attente, les Texans accèdent au tour suivant des séries éliminatoires de la NFL. Pas forcément parce qu’ils ont livré un grand cru, mais parce que les Chargers, éternels adeptes de l’autodestruction, ont redéfini l’art de couler eux-mêmes.

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Les Texans se sont imposés 32-12 et seront donc de nouveau en action la semaine prochaine. Ils ont survécu à un début de match désastreux et leur défense les a brillamment maintenus dans le match. Par la suite, d’innombrables cadeaux de la part des Chargers ont suffi à gonfler leur confortable avance.

Par où commencer pour décrire ce duel qui n’en était pas un ?

Commençons par le quart-arrière Justin Herbert. Toute la saison, il n’a eu que trois interceptions. Il en a lancé quatre dans ce seul match et pour la troisième fois depuis son entrée dans la ligue en 2020, il n’a pas réussi à compléter 50 % de ses passes.

Parfois, il était vraiment le coupable. Comme une passe imprécise à Ladd McConkey, qui a fini entre les mains du maraudeur Eric Murray, qui n’attendait rien de mieux qu’une telle offrande sacrificielle pour renvoyer le ballon dans la zone des buts.

À d’autres moments, ce n’était clairement pas Herbert qui était coupable. Comme lorsqu’il a lancé une passe parfaite dans les numéros de l’ailier rapproché Will Dissly, qui a laissé tomber le ballon comme du savon sous la douche, ledit ballon tombant directement dans les mains de l’excellent cornerback Derek Stingley Jr.

En observant avec prudence, au moins quatre passes des Chargers ont été abandonnées.

McConkey a excellé, comme d’habitude, avec neuf réceptions pour 197 yards et un touchdown. Les autres extrémités larges de l’équipe ont capté deux passes pour 14 verges. S’il y a un problème avec les Chargers qui attaquent avec plus d’urgence qu’autre chose, c’est bien celui-là.

Même la ligne offensive, habituellement solide, était aussi poreuse que possible, concédant quatre sacs. Herbert a également été touché neuf fois. Sur ce point, il faut dire que les Texans misent sur un front défensif exceptionnel.

Même quand tout va bien…

Pendant un bref instant, les Chargers ont semblé vouloir revenir dans le match, mais ces petits coquins finissent toujours par s’enliser. Après qu’un long touché de McConkey ait réduit l’avance à 11 points au quatrième quart, ils se sont complètement trompés sur leur coup de pied de conversion.

Le botté de dégagement a été bloqué et le botteur Cameron Dicker, dans un mouvement ridicule et fantaisiste, a simplement fait tomber le ballon au sol plutôt que de l’attraper et de mettre fin au jeu. Les Texans l’ont récupéré et se sont précipités dans la zone. buts avec deux points supplémentaires, grâce à une équipe plus comateuse que la belle au bois dormant.

Sur la séquence, le descripteur de CBS, Ian Eagle, l’a parfaitement résumé en disant que “même lorsque les Chargers font quelque chose de bien, ils font quelque chose de mal”.

Avouez que c’était totalement parfait !

Des Texans résilients

Les Texans, de leur côté, ont frôlé l’apocalypse en début de match avant de remettre joliment le train sur les rails.

Dès la première séquence, les Chargers ont traversé une bonne partie du terrain pour marquer les premiers points de la partie avec un field goal.

À leur tour en attaque, les Texans ont vu le receveur John Metchie commettre un échappé dans leur zone à la ligne 33. Mais les Chargers n’ont franchi que 12 verges pour se contenter d’un autre panier. C’est sans doute dans de tels détails que le match s’est décidé puisque les Texans ont profité de ce manque d’opportunisme pour rester en confiance.

Il a fallu près d’un quart de jeu à l’offensive pour obtenir un premier jeu. Les Texans n’avaient accumulé que 47 yards offensifs au deuxième quart lorsque l’alarme s’est déclenchée sur un superbe jeu de CJ Stroud, qui a sauvé les siens d’une catastrophe.

Après un échange raté entre lui et son centre, le quarterback a dû récupérer le ballon et s’échapper de sa poche pour ensuite repérer son receveur Xavier Hutchinson sur 34 yards. Par la suite, l’attaque a trouvé ses repères et Nico Collins a marqué le premier touchdown de son équipe.

Bref, pendant que l’attaque se cherchait, la défense tenait le fort jusqu’au réveil. Malgré trois revirements à leurs dépens, les Texans ont réussi à s’accrocher dans une performance qui ne restera pas dans l’histoire, mais ils méritent le mérite d’avoir fait le travail malgré une fin de saison inquiétante.

De leur côté, les Chargers repartent sur une note amère, mais il ne faut pas perdre de vue que cette équipe a remporté 11 matchs cette saison après une saison de 5-12. Il faut désormais rajeunir un peu la défense et surtout, donner plus de munitions à Justin Herbert.

LES 3 ÉTOILES DU MATCH

Nico Collins

Le receveur des Texans, qui est la seule véritable arme redoutable de CJ Stroud dans l’arsenal aérien appauvri, a terminé la rencontre avec 7 réceptions pour 122 yards et un touchdown. Pas facile, quand les autres ailiers larges sont Xavier Hutchinson, John Metchie et Robert Woods.

Will Anderson Jr.

Getty Images via AFP

Le chasseur de quart-arrière de deuxième année a été extraordinaire pour les Texans avec une tonne de pression sur Justin Herbert et 1,5 sac du quart-arrière. Il a également réussi deux passes.

Derek Stingley Jr.


Getty Images via AFP

Oui, sa première interception était le résultat d’un cadeau, mais elle était méritée et il en a ajouté une deuxième à son palmarès. Avec cinq passes rabattues, il a démontré son utilité pour la défense texane.

 
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