l’équipe de craignait le pire après la chute de Cyprien Sarrazin

l’équipe de craignait le pire après la chute de Cyprien Sarrazin
l’équipe de France craignait le pire après la chute de Cyprien Sarrazin

Interrogé par RTL ce dimanche, le président de la Fédération française de ski Fabien Saguez est revenu sur les minutes stressantes qui ont suivi la chute du descendeur français à Bormio.

«Nous avons eu quelques heures difficiles« . Invité de l’émission « On refait le sport » sur les chaînes de RTL Dimanche soir, le président de la Fédération française de ski Fabien Saguez est revenu sur la lourde chute de Cyprien Sarrazin, survenue lors d’un entraînement sur la piste de Bormio (Italie), le 27 décembre.

«Nous avons eu quelques heures difficiles suite à sa chute. Immédiatement après sa chute, malgré une légère perte de conscience, il était relativement lucide. C’est plutôt le fait que… le moment de l’évacuation, de l’arrivée à l’hôpital, des premiers examens… et c’est à partir de ce moment-là que son état s’est un peu dégradé et que la décision a été prise de l’opérer, a confié le dirigeant. Il y a eu un petit moment de chaleur. Nous n’aimons pas voir ce genre de chutes. J’accompagne les skieurs depuis plus de vingt ans, à chaque fois qu’on a ce genre de situation, on ne va pas tous très bien

Les pistes de Bormio en question

Opéré immédiatement pour drainer un hématome intracrânien, Cyprien Sarrazin a été rapatrié en samedi pour commencer sa convalescence et sa rééducation près de Lyon. “Il commencera à récupérer ses compétences en commençant par la marche, le lever et tous les gestes de la vie quotidienne.», a déclaré Fabien Saguez. Le descendeur français de 30 ans ne skiera plus cette saison et manquera donc les Mondiaux de Saalbach (Autriche) du 4 au 16 février.

L’airbag protégeait clairement Cyprien, il protégeait tout son coffre.

Fabien Saguez, président de la Fédération française de ski sur RTL.

Relancée sur l’état de la piste italienne, critiquée alors qu’elle doit accueillir les épreuves de descente lors des Jeux olympiques d’hiver de 2026, le président de la Fédération française de ski n’a pas souhaité tirer sur l’ambulance.

«Sur la piste, aurait-on pu mieux optimiser la préparation ? L’organisateur, la Fédération Internationale, aurait-il pu faire mieux ? Peut êtrea concédé l’ancien directeur technique national des Bleus, en proposant quelques suggestions. Une chose est sûre, il y a peut-être quelques petits réflexes à avoir. Cette piste est très longue, elle est très exigeante physiquement. Quand on voit que les conditions sont très dures comme c’était le cas, (…) on peut effectivement imaginer raccourcir la piste, essayer des itinéraires qu’on n’utilise pas habituellement.

«Je pense que dans le contexte de la chute de Cyprien, et de pas mal d’athlètes à Bormio, ce n’était pas le matériel qui manquait mais plutôt la qualité de la neige.il a ajouté (…) L’airbag protégeait clairement Cyprien, il protégeait tout son coffre.»

 
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