Patrick Roy ne pardonnera jamais Lou Lamoriello

La situation déjà explosive entre Patrick Roy et Lou Lamoriello vient de franchir un nouveau seuil critique.

Alors que les Islanders de New York sont embourbés dans une saison décevante, des rumeurs rapportées par Frank Seravalli de Mise au jeu quotidienne indiquent que Lamoriello est en discussions avec le Wild du Minnesota pour échanger Brock Nelson, un joueur clé de l’équipe, malgré une saison horrible (21 maigres points en 40 matchs, aucun but à ses 16 derniers matchs).

Pour Patrick Roy, cette nouvelle est un véritable affront.

L’entraîneur-chef, connu pour son caractère colérique, espérait toujours mener les Islanders à une place en séries éliminatoires.

Mais l’idée de perdre Nelson, l’un des rares joueurs capables de produire offensivement malgré sa léthargie, symbolise pour lui l’abandon de cet objectif par la direction.

Depuis son arrivée comme directeur général des Islanders en 2018, Lou Lamoriello a bâti une équipe autour de vétérans expérimentés, sacrifiant les choix au repêchage et les jeunes talents pour maximiser les chances de succès immédiat.

Ce choix a conduit à deux participations consécutives à la finale de la Conférence de l’Est en 2020 et 2021, mais a laissé l’organisation sans profondeur ni avenir.

Aujourd’hui, même si les résultats ne suivent pas, Lamoriello semble avoir changé d’avis, passant de bâtisseur d’une équipe compétitive à vendeur.

Ce revirement, interprété par plusieurs comme un aveu d’échec, ne plaît pas à Roy, qui doit composer avec un effectif restreint et vieillissant, déjà vidé de son avenir par les décisions passées de son patron.

Brock Nelson, malgré une saison désastreuse, demeure un pilier offensif des Islanders. L’attaquant de 32 ans, auteur d’au moins 30 buts au cours des trois dernières saisons, est un leader sur et hors glace.

Son expérience en séries éliminatoires et sa capacité à élever son jeu dans les grands moments font de lui un atout précieux pour une équipe qui aspire aux séries éliminatoires.

Pour Roy, perdre Nelson à la date limite des échanges signifierait non seulement abandonner ses minces espoirs de qualification, mais aussi affaiblir davantage une équipe déjà en difficulté.

La relation entre Roy et Lamoriello, déjà tendue, semble sur le point d’exploser. Selon des sources proches de l’équipe, Roy aurait exprimé son mécontentement de manière colérique lors d’une récente rencontre avec la direction, accusant Lamoriello de saboter l’équipe qu’il lui avait demandé de diriger.

Lamoriello lui-même a construit cette équipe pour gagner immédiatement, sacrifiant l’avenir à chaque échange.

Maintenant que les résultats ne suivent pas, il change de cap et se tourne vers une stratégie commerciale, abandonnant son entraîneur et ses joueurs dans un contexte déjà difficile.

Ce double langage de Lamoriello a de quoi irriter Roy, qui se retrouve à diriger une équipe sans cohérence ni direction.

Avec une fiche de 15-18-7, les Islanders occupent le 15e rang de la Conférence Est, à 9 points d’une place en séries éliminatoires.

Même si la performance de l’équipe laisse à désirer, le véritable problème semble résider dans le leadership au sommet de l’organisation.

Lamoriello, à 82 ans, semble naviguer à l’aveugle, prenant des décisions contradictoires qui reflètent un manque de vision à long terme.

Si Brock Nelson est échangé, cela enverrait un message clair selon lequel les Islanders renoncent à se battre cette saison, laissant Roy faire face aux conséquences d’une situation qu’il n’a pas créée.

Sur les réseaux sociaux, les fans des Islanders ne cachent pas leur frustration face à cette situation. Plusieurs expriment leur soutien à Patrick Roy, tout en critiquant vivement Lamoriello :

« Lamoriello a détruit cette équipe pour gagner maintenant, et maintenant il veut vendre ? C’est absurde. »

« Brock Nelson est l’un des seuls joueurs encore fiables. Le perdre serait une catastrophe. »

« Roy mérite mieux. Lamoriello devrait être le premier à partir. »

D’autres, cependant, croient que les Islanders doivent se concentrer sur l’avenir, même si cela signifie sacrifier Nelson.

Mais dans un environnement déjà marqué par des tensions internes, ce débat ne fait qu’amplifier la crise.

Patrick Roy, connu pour ses ambitions de devenir directeur général, voit probablement cette situation comme une opportunité de démontrer qu’il pouvait mieux gérer l’équipe que Lamoriello.

Pour Roy, prendre les rênes d’une organisation serait non seulement une progression naturelle dans sa carrière, mais aussi une façon d’éviter les frustrations qu’il éprouve actuellement en tant qu’entraîneur.

Cependant, avant d’espérer un tel scénario, Roy devra affronter la tempête actuelle. Et avec Lamoriello à la barre, cela pourrait bien être une mission impossible.

La dispute entre Patrick Roy et Lou Lamoriello montre bien les problèmes profonds qui minent les Islanders de New York.

Alors que Lamoriello semble prêt à échanger Brock Nelson, Roy s’accroche à l’idée que l’équipe peut encore lutter pour une place en séries éliminatoires.

Mais avec une organisation sans direction claire et des tensions internes qui continuent de s’intensifier, il est difficile d’imaginer une issue positive.

Si Brock Nelson est échangé, cela pourrait bien être le coup de grâce pour Patrick Roy, qui se retrouve dans une position intenable.

Pour les Islanders, la question n’est plus seulement de savoir si Roy ou Lamoriello quitteront l’organisation en premier, mais de reconnaître que sans changement fondamental, l’équipe risque de demeurer engluée dans un cycle de médiocrité pour les années à venir. .

Il est clair que Patrick Roy doit rester et Lamoriello doit partir.

Patrick ne mérite pas d’être sacrifié.

Et en ce moment, il semble que le PDG se détache de plus en plus du coach.

Les récents commentaires de Lamoriello sur Igor Larionov prennent un tout nouveau sens. Dans une interview avec Sport-Express, Lamoriello a décrit Larionov comme un entraîneur parfait pour travailler avec les jeunes joueurs.

«Je pense qu’il pourrait devenir entraîneur-chef de la LNH dès maintenant s’il le voulait. On ne l’appelle pas le Professeur pour rien.

Il est très intelligent, possède des connaissances exceptionnelles en hockey et aime travailler avec les jeunes. »

Ces déclarations, venant de celui qui a bâti l’équipe des Islanders autour de vétérans pour une fenêtre de succès immédiat, envoient un message cinglant à Patrick Roy.

Alors que ce dernier s’efforce de maintenir la compétitivité de l’équipe malgré des ressources limitées, Lamoriello semble s’être orienté vers une stratégie de reconstruction.

Et en faisant l’éloge de Larionov, il laisse entendre qu’il pourrait être à la recherche d’un coach capable de diriger ce nouveau projet – un profil qui, selon lui, ne correspond pas à Roy.

Ce revirement de Lamoriello est particulièrement frappant, car il contredit toute sa philosophie de management depuis son arrivée à Long Island.

Depuis 2018, il sacrifie systématiquement ses choix au repêchage pour acquérir des joueurs établis comme Jean-Gabriel Pageau, Kyle Palmieri, Alexander Romanov et Bo Horvat.

Cette approche a vidé le bassin d’espoirs des Islanders, laissant l’équipe avec peu de jeunes talents à développer.

Alors que les résultats ne suivent pas, Lamoriello semble vouloir se reconstruire – mais à quel prix ?

Ce brusque changement de direction, alors que Patrick Roy peine à tirer le meilleur parti d’un effectif vieillissant, donne l’impression que le directeur général utilise son entraîneur comme bouc émissaire.

Patrick Roy n’a jamais caché qu’il souhaitait diriger une équipe compétitive. En acceptant le poste en janvier 2024, il pensait prendre les rênes d’un groupe capable de lutter pour une place en playoffs.

Mais il se retrouve vite coincé dans une organisation où les décisions contradictoires de Lamoriello rendent toute progression impossible.

Roy a publiquement exprimé sa frustration face à la situation de l’équipe, déclarant sans enthousiasme qu’il était difficile de gagner avec une équipe « vieillissante et sans profondeur ».

En réponse, Lamoriello a choisi de s’orienter vers une reconstruction, mettant encore plus de pression sur un Roy déjà affaibli.

En vantant les mérites d’Igor Larionov, Lamoriello n’exprime pas seulement son admiration pour l’entraîneur du Torpedo de la KHL.

Il envoie un message clair : si les Islanders veulent se lancer dans une reconstruction, ils ont besoin d’un entraîneur capable de développer de jeunes joueurs.

Contrairement à Roy, qui préfère une approche directe et compétitive, Larionov représente un style plus patient, axé sur le développement à long terme.

Roy veut gagner maintenant, même avec une équipe vieillissante.

Lamoriello semble prêt à reconstruire, un projet pour lequel il considère Roy inadapté.

Pour Patrick Roy, ces déclarations de Lamoriello pourraient bien être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Cela va mal finir.

 
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