Un ancien triathlète blessé à la tête veut sensibiliser les gens à ces blessures invisibles

Un ancien triathlète blessé à la tête veut sensibiliser les gens à ces blessures invisibles
Un ancien triathlète blessé à la tête veut sensibiliser les gens à ces blessures invisibles

Victime d’un grave traumatisme crânien en 2020, un ancien triathlète s’implique auprès de la Fondation Martin-Matte afin de récolter des fonds pour venir en aide aux victimes de ces blessures invisibles.

Si l’humoriste a grandement aidé les personnes vivant avec un traumatisme crânien, Francis Bachand, 43 ans, a également souhaité apporter sa contribution, mais dans le domaine du sport.

En août 2020, l’athlète a survécu à une terrible collision avec une camionnette, sur la rue Lepire, à Québec, alors qu’il roulait à vélo. Il a été jeté dans un fossé.

Lors de sa convalescence, il a pu rencontrer le chauffeur pour comprendre.

« Il m’a vu clairement, mais a mal évalué ma vitesse. Il est venu me chercher dans le fossé, inconscient. S’il commettait un délit de fuite, c’était fini pour moi. Je lui dois la vie. Il m’a sorti de l’eau dans le fossé et a appelé le 9-1-1», explique Francis, sans rancune.

Une cause

Après son accident, l’athlète cherchait également une cause dans laquelle s’investir. «Je devais trouver une autre façon d’inspirer les gens», dit-il.

En fondant les entreprises Sports Capitale et Classiques Capitale, Francis a également créé parmi ses huit événements sportifs la Classique Fondation Martin-Matte, où il a pu amasser, le 23 novembre, une somme de 5 000 $ sur la piste intérieure du Centre de glace Intact Assurance. .

Son équipe de rééducation a même fait la course, un geste très significatif pour lui. Au total, il a réussi à faire courir plus de 200 participants.

« Je ne connais pas d’athlètes qui restent sportifs après un traumatisme crânien, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas. Nous voulons sensibiliser les gens du monde sportif, ce qui est moins celui de Martin Matte », ajoute l’organisateur.

Plaie invisible

Depuis que sa vie a été bouleversée, cette blessure invisible l’oblige à vivre avec des séquelles évidentes. Chaque jour, il ne peut excéder deux heures de travail, cognitif ou physique. Après plusieurs tests, la limite a été tracée pour cet ancien militaire.

« Mes journées, c’est 1h de sport et 1h de réponse à des mails, avec une grosse sieste l’après-midi. Si je vais trop loin, je pourrais pleurer en écoutant un match de hockey le soir. Mes émotions sont quadruplées.

Le jour de l’entretien, la discussion était bien à son programme puisque l’activité demande un moment de concentration.

« Ma mémoire n’est pas aussi bonne et j’ai toujours des notes devant moi. Il faut apprendre à vivre avec ça, mais avec ma propre entreprise, je peux adapter ce que je fais et rester motivé.

Parallèlement, pour s’entraîner, il choisit d’abandonner le triathlon pour éviter les comparaisons avec le passé.

«Mais je joue au tennis et je m’amuse. J’apprends à gérer les émotions pendant les matchs. Je peux voir le positif dans ce qui s’est passé », conclut-il.

La Fondation Martin-Matte contribue à offrir une meilleure qualité de vie aux enfants et aux adultes vivant avec un traumatisme crânien ou un handicap physique. En 2007, Martin Matte crée la Fondation pour venir en aide à son frère blessé à la tête suite à un accident de voiture.

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