L’alerte a été lancée –
Un iceberg « gros comme un cargo » fait frissonner le Vendée Globe
Plusieurs marins du Vendée Globe doivent éviter un bloc de glace d’une centaine de mètres de long. Alan Roura n’est pas concerné.
Publié aujourd’hui à 20h29
Abonnez-vous maintenant et profitez de la fonction de lecture audio.
BotTalk
Mercredi soir, une alerte a retenti sur les radios du 10e édition du Vendée Globe. C’est Eric Bellion, 23 anse de la course, qui a prévenu ses concurrents et néanmoins ses frères ou sœurs. Naviguant par 54° sud dans l’océan Pacifique, le marin français a croisé un iceberg d’environ 100 mètres de long, « gros comme un cargo ». Synonyme de danger de mort.
À ce stade, vous trouverez du contenu externe supplémentaire. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles leur soient ainsi transmises, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Autoriser les cookiesPlus d’informations
Loin derrière la tête, dans le peloton qui navigue vers le Cap Horn, les skippers doivent négocier la visite de cet objet flottant, échappé de la zone de glace interdite (ZEA) aux concurrents. « Le vent n’est pas stable, il oscille à 40 degrés, c’est difficile de choisir où on va, le vent m’emmène directement sur l’iceberg », explique Eric Béllion, prévenu la veille par la direction de course. C’est effrayant, nous ne sommes pas intelligents. Mon boîtier fait 3,6 mm d’épaisseur, je ne peux pas me permettre de taper ça. J’ai ralenti, j’essaye de m’en éloigner le plus possible, car au portant, il y a grogneurs qui se démarquent. »
À ce stade, vous trouverez du contenu externe supplémentaire. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles leur soient ainsi transmises, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Autoriser les cookiesPlus d’informations
Ces morceaux de glace qui se détachent de l’iceberg, c’est justement ce qu’a frappé Alan Roura en 2016. Cette année, il est suffisamment avancé pour ne pas avoir eu la même frayeur qu’Eric Bellion. “Il sent le froid et donc on sait que la glace n’est pas très loin, comme dans Titanic”, explique son épouse Aurélia Roura Mouraud. Les outils de sécurité mis en place par l’organisation sont efficaces. C’est rassurant.
Celui qui s’occupe de la communication de plusieurs bateaux pointe un autre aspect inquiétant. « Ces icebergs n’ont rien à voir là-bas et c’est une des conséquences du réchauffement climatique. En 2016, Alan n’avait pas vu de neige dans cette partie du globe et cette année oui. Cela aussi est inhabituel.
Bien qu’il ait évité l’iceberg, Alan Roura a connu un problème le 29 décembre. Le Genevois a cassé un crochet, un système qui permet de hisser une voile, et a perdu son « foc top », une petite voile. Il attend que les conditions se stabilisent avant de réparer.
Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.
0 commentaires