Mon souhait de sport en 2025 ? Sans doute un vœu pieux… Mais on peut toujours rêver. Oui, Tadej Pogacar est un talent générationnel et, comme d’autres géants, il a parfaitement le droit de se tailler la part du lion en remportant environ une course sur deux à laquelle il participe. Et ne venez pas ici me parler de dopage, car si on peut inculper une mule slovène, je ne vois pas pourquoi ses concurrents ne prendraient pas la même chose (et encore, je pense qu’ils sont clean par rapport à la législation actuel, mais passons à autre chose).
Mais pour que le cyclisme conserve ne serait-ce qu’un peu d’intérêt et pour que les victoires du coureur le mieux payé de l’histoire soient valorisées, il faut de l’adversité pour l’égaler. J’espère donc vraiment que la compétition franchira un cap. Parmi eux, Marc Hirschi doit profiter de son départ du Team UAE de Pogacar et de sa signature chez Tudor pour retrouver les frites qu’il avait en 2020. Le Bernois va pouvoir s’affranchir de son encombrant leader et endosser le statut de patron sur le terrain. de grands Classiques que son talent lui promet depuis longtemps.
Les blessures l’ont ralenti, il a dû apprendre à être un gentil coéquipier, mais on a vu en fin de saison dernière que, lorsqu’il avait les coudées franches, il savait mettre le ballon dans le dos. Mieux encore, les Suisses ont fait un pas en avant en se battant pour les victoires et les podiums dans des épreuves de plus de 220 kilomètres. En 2025, avec une équipe à sa disposition et les conseils/soutien de son futur coéquipier Julian Alaphilippe, il pourra exprimer sa classe et son punch. Et contribuer à faire pression sur son ancien dirigeant encombrant.
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